Cinq jours après la mise en examen de cinq individus, deux hommes ont été placés en garde à vue dans le cadre des investigations sur l'attentat de Nice. Les enquêteurs cherchent toujours à savoir si Mohamed Lahouaiej Bouhlel a bénéficié de soutiens.
Deux hommes, interpellés lundi 25 juillet, ont été placés en garde à vue dans l'enquête sur l'attentat de Nice qui a fait 84 morts le 14 juillet, a appris l’AFP auprès d’une source proche de l'enquête. "Les enquêteurs cherchent à déterminer si le Tunisien Mohamed Lahouaiej Bouhlel a pu bénéficier de soutiens logistiques", a précisé cette source.
Quatre hommes, âgés de 21 à 40 ans, et une femme de 42 ans avaient été mis en examen le 21 juillet et placés en détention provisoire dans le cadre de cette enquête. Les investigations ont montré que l'acte de Mohamed Lahouaiej Bouhlel avait été "mûri" pendant plusieurs mois et qu'il avait bénéficié de "complicités" et de "soutiens", avait alors affirmé le procureur de Paris, François Molins.
Inconnus des services antiterroristes
Chokri C., Mohamed Oualid G. et Ramzi A. ont été mis en examen pour "complicité d'assassinats en bande organisée en relation avec une entreprise terroriste". Ramzi A. est poursuivi pour "infractions à la législation sur les armes en relation avec une entreprise terroriste", comme un couple d'Albanais, Artan H. et Enkeledja Z., soupçonnés d'avoir participé à la fourniture du pistolet avec lequel Mohamed Lahouaiej Bouhlel a tiré sur des policiers avant d'être abattu.
À l'instar du tueur, jamais fiché pour radicalisation islamiste, les cinq mis en examen étaient inconnus des services antiterroristes.
Avec AFP