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Les chefs d'État africains réunis au 27e sommet de l'Union africaine (UA) à Kigali, au Rwanda, ne sont pas parvenus, lundi, à désigner un successeur à la présidente de la Commission, Nkosazana Dlamini-Zuma.

Finalement, ce sera pour janvier. L’élection pour la présidence de la Commission de l’Union africaine a tourné court, lundi 18 juillet, à Kigali, capitale du Rwanda. Aucun des trois candidats en lice pour briguer la succession de la Sud-Africaine Nkosazana Dlamini-Zuma n’a en effet réussi à atteindre la barre fatidique des deux tiers des voix nécessaires pour être élu.

Les candidatures d’Agapito Mba Mokuy (Guinée équatoriale), Pelonomi Venson-Moitoi (Botswana) et Speciosa Wandira-Kazibwe (Ouganda) ont donné lieu à une trentaine d’abstentions, soit beaucoup plus que la moitié des états membres présents. Ce manque d’enthousiasme envers ces candidats est une victoire diplomatique pour l’Afrique de l’Ouest : la Cédéao ayant d’entrée de jeu estimé que les trois candidats "manquaient d’envergure".

Que va-t-il se passer après cette élection avortée ? Les candidatures vont être rouvertes. Mme Dlamini-Zuma, ou son vice-président Erastus Mwencha, devrait assurer l'intérim.

Il se murmure dans les couloirs de l’Union africaine, à Kigali, qu’un Sénégalais, Abdoulaye Bathily, le représentant spécial de l'ONU pour l'Afrique centrale, est déjà en lice. On parle également de la candidature de l'ancien président tanzanien Jakaya Kikwete. D’autres candidatures sont attendues. Qui sera élu ? Réponse lors du vote lors du prochain sommet, en janvier.