
Le nom du vice-président de Donald Trump, candidat républicain à l’élection présidentielle américaine, sera dévoilé vendredi à New-York, a affirmé mercredi Paul Manafort, l'homme fort de sa campagne, sur CNN.
Donald Trump, le candidat républicain à la présidentielle américaine, annoncera vendredi 15 juillet à New York le nom de son vice-président, a déclaré l'homme fort de sa campagne, Paul Manafort, à la chaîne CNN.
Parmi les noms de colistiers potentiels du milliardaire qui reviennent régulièrement, figurent ceux du gouverneur de l'Indiana, Mike Pence, du gouverneur du New Jersey, Chris Christie, et de l'ancien président de la Chambre des représentants, Newt Gingrich.
"Très impressionné" par Mike Pence depuis janvier 2013, Donald Trump pourrait choisir cet avocat de formation et ancien animateur de radio comme colistier.
Mike Pence connaît les arcanes de Washington pour avoir été membre de la Chambre des représentants de 2001 à 2013 et président de la conférence républicaine (numéro 3 du parti) de 2009 à 2011. C'est aussi un conservateur, défenseur des valeurs familiales,mais il pourrait apparaître trop conservateur pour attirer des électeurs indépendants hésitants.
Quant à Chris Christie, 53 ans, gouverneur du New Jersey depuis 2010, il a été l'un des premiers hommes forts du parti à se ranger derrière Donald Trump, qui l'a récompensé en le nommant responsable de son équipe de "transition" s'il gagne en novembre.
Co-instigateur de la "révolution républicaine"
Il est aussi gouverneur républicain d'un État traditionnellement démocrate et son expérience pourrait aider à travailler avec un Congrès divisé.
Mais il a deux "casseroles" encombrantes : le "bridgegate", scandale d'embouteillages géants créés à Fort Lee dans le New Jersey par deux collaborateurs par vengeance politique en 2013, et le fait qu'en tant que procureur, il ait contribué à envoyer en prison le père du gendre de Donald Trump, Jared Kushner, très impliqué dans sa campagne.
Le plus expérimenté de tous et aussi le plus âgé, Newt Gingrich, 73 ans, ancien président de la Chambre des représentants de 1995 à 1999, est le co-instigateur de la "révolution républicaine" de 1994 qui avait mis fin à 40 ans de majorité démocrate, durant la présidence Clinton. Il connaît tout de Washington. Son intelligence et son dynamisme sont salués y compris par ses détracteurs. Mais il est aussi impopulaire que Trump et n'aiderait pas à élargir sa base électorale.
Les candidats à la Maison Blanche annoncent traditionnellement le nom de leur colistier pour la vice-présidence quelques jours avant la convention de leur parti. Celle du parti républicain débutera lundi à Cleveland (Ohio) jusqu'à jeudi.
Avec AFP