Deux jours après avoir décollé d'Espagne pour poursuivre son tour du monde à l'énergie solaire, l'avion Solar Impulse 2 a atterri, mercredi, à l'aéroport du Caire. Prochaine étape : Abou Dhabi, d'où il était parti le 9 mars 2015.
"C'était fantastique", s'est exclamé le Suisse André Borschberg, aux commandes de l'avion solaire Solar Impulse 2, après avoir survolé, mercredi 13 juillet, les très célèbres pyramides de Gizeh en Égypte. Après un périple de 3 700 kilomètres effectués en deux jours depuis l'Espagne, Solar Impulse 2 a atterri à l'aéroport du Caire, avant-dernière étape de son tour du monde avec le soleil pour unique carburant.
"J'ai vu tous les pays : l'Algérie, la Tunisie, l'Italie [...]. C'était magnifique !", a ajouté le pilote. Et de préciser : "Tout a très bien marché".
"Dix-sept ans après avoir imaginé Solar impulse, je touche de près à mon rêve après ce survol des pyramides" s'est réjoui sur Twitter Bertrand Piccard, le second pilote de l'appareil, qui attendait son compagnon de pied ferme à l'aéroport du Caire. Comme les internautes, il a pu suivre en direct ce périple grâce à des caméras installées dans la cabine, sur la queue et sous les ailes de Solar Impulse.
Derniers kilomètres pour Solar impulse 2
Pesant 1,5 tonne mais aussi large qu'un Boeing 747, le Solar Impulse 2 vole à une vitesse moyenne de 50 km/h grâce à des batteries qui emmagasinent l'énergie solaire captée par quelque 17 000 cellules photovoltaïques sur ses ailes. Le but de son incroyable voyage est de promouvoir l'usage des énergies renouvelables.
Après avoir réussi sa première et périlleuse traversée de l'Atlantique et atterri à Séville le 23 juin, l'avion doit désormais entamer du Caire la dix-septième et dernière étape de son périple vers Abou Dhabi aux Émirats arabes unis, d'où il était parti le 9 mars 2015.
Avec AFP