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Andy Murray décroche son second sacre à Wimbledon

Le Britannique Andy Murray a remporté pour la deuxième fois le tournoi de Wimbledon en neutralisant en finale le Canadien Milos Raonic en trois sets 6-4, 7-6, 7-6.

Grand favori, Andy Murray n'a pas tremblé face à Milos Raonic en finale de Wimbledon. L'Écossais a dominé le Canadien en trois sets (6-4, 7-6 (7/3), 7-6 (7/2)) et remporté le troisième titre du Grand Chelem de sa carrière, dont le second à Wimbledon.

L'Écossais ne voulait tout simplement pas rater une belle occasion d'être sacré une nouvelle fois devant son public. Depuis trois ans, il ne gagnait plus de grands tournois, empêchés par ses trois encombrants rivaux‚: Rafael Nadal, Roger Federer et surtout Novak Djokovic.

Cette année, l'élimination surprise de Djokovic au 3e tour, la défaite de Federer en demi-finale contre Raonic et le forfait de Nadal (poignet gauche) lui ont laissé le champ libre. Mais il fallait encore assumer ce statut de favori qu'il n'avait jamais eu lors de ses dix précédentes finales de Grand Chelem.

Pour sa première finale de Grand Chelem, Milos Raonic n'a pas démérité. Mais malgré un bon service et de bonnes offensives, il n'a pas su prendre le meilleur sur le numéro deux mondial. Même les missiles au service du Canadien, dont l'un flashé à 236,5 km/h (deuxième plus rapide de l'histoire à Wimbledon), n'auront eu que peu d'impact.

Après avoir breaké dans le septième jeu (4-3) Murray a bouclé la première manche en 41 minutes, en ne subissant qu'un ace et 9 coups gagnants de Raonic. Dans la deuxième manche, Murray ne commettait que deux fautes directes, mais Raonic parvenait à sauver quatre balles de break. Dans le jeu décisif, Murray a fait la différence, avec des coups de grande classe, dont un revers long de ligne qui prenait à contrepied Raonic (5-1).

Raonic a néanmoins continué d'y croire. Il s'est procuré ses deux premières balles de break de la partie (à 2-2), grâce à un retour gagnant. Mais Murray les a effacés en variant notamment les effets au service. Dans le tie-break, il a fini par écœurer son adversaire par sa solidité qu'il a enfin pu laisser échapper. Il pouvait alors laisser échapper des larmes, sous les yeux de son imperturbable coach, la légende du tennis, Ivan Lendl.

Avec AFP et Reuters