logo

"L'extase" des Bleus

Au menu de cette revue de presse : du football, encore du football et toujours du football avec la victoire historique des Bleus sur l'Allemagne, en demi-finale de l'Euro-2016. Un succès auquel Antoine Griezmann, auteur des deux buts français face à l'Allemagne, a grandement contribué.

Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook

À la une de la presse française ce matin, c’est le football qui domine avec la victoire des Bleus sur l’Allemagne, 2 à 0, hier soir au stade Vélodrome de Marseille en demi-finale de l'Euro-2016. On commence avec "L'Équipe", qui n’a qu'un mot en titre : "L’EXTASE"… L'extase, après la victoire sur un adversaire qu’on n’avait pas battu en compétition depuis 1958, une équipe championne du monde, dotée officiellement du meilleur gardien de la planète, Manuel Neuer. Même sentiment pour le quotidien régional "Var Matin" qui montre Antoine Griezmann et André-Pierre Gignac rugissant, alors que la victoire est à portée de main.

"Mais quel pied !", titre "Aujourd’hui en France", qui consacre pas moins de huit pages à cette demi-finale. Et en page 2, le quotidien revient sur le pénalty qui a ouvert le score dans les arrêts de jeu de la première mi-temps. Un pénalty qui a surpris les Allemands, les Français, et même le public, mais "Oui, il y avait pénalty" : sur les ralentis, on voit bien Bastian Schweinsteiger toucher le ballon de la main lors de son duel avec Patrice Evra. Un pénalty qui va faire décoller les Bleus… Pour "Libération", "L’Allemagne tombe dans le péno". Car si elle a imposé son jeu "élégant et dominateur" en première mi-temps, elle n’a jamais réussi à égaliser. D’autant qu’Antoine Griezmann a remis ça en seconde période : il a trompé Manuel Neuer une nouvelle fois et creusé l’écart.

Antoine Griezmann, c’est le héros de cette rencontre mais aussi de cet Euro-2016. Il a 25 ans et a déjà marqué six buts dans cette édition du tournoi européen. C’est le deuxième meilleur buteur de l’histoire du championnat d'Europe derrière Michel Platini qui, lui, a marqué neuf fois en 1984. Et ce matin, la presse n’en a presque que pour lui. Pour "Libération", "Griezmann terrasse l’Allemagne". Même constat au "Figaro", qui attribue au jeune attaquant de l’Atletico Madrid la qualification de la France en finale. "20 Minutes" est dithyrambique et titre tout simplement : "Grizant", avec un Z comme Griezmann. Dans cette équipe, il est loin d’être le plus grand par la taille et pourtant, c’est à lui que revient le qualificatif de "grand bleu". D’après le quotidien gratuit, l’attaquant a rendu folle la défense allemande sur ses prises de balle. Et s’il avait raté son penalty lors de la finale de la Ligue des Champions face au Real Madrid, il n’a pas raté celui que l’arbitre Rizzoli lui a offert face à Manuel Neuer. En bref, il est jeune et petit mais il sait assurer sous pression.

Les Bleus sont donc qualifiés pour la finale qui aura lieu dimanche 10 juillet au Stade de France, face au Portugal. Si l’équipe de France a vaincu un adversaire de taille, le titre n’est pas encore acquis. Parce que la 'Seleção' en a envie, très envie même. Pour "La Croix", le Portugal mène une "inlassable quête" depuis plusieurs années. Son équipe était souvent présente dans le dernier carré des grands tournois, mais elle n’a jamais été couronnée. On se souvient des larmes de Cristiano Ronaldo en 2004, quand la Grèce avait douché les ambitions du Portugal alors qu'il organisait cette édition de l’Euro. Autant dire que le triple ballon d’or est motivé comme jamais. Pour "Le Figaro", il est "une tête au-dessus de la mêlée". Et s'il a démarré doucement dans cet Euro-2016, il s’est montré déterminant contre la Hongrie et contre le pays de Galles mercredi soir à Lyon. Cristiano Ronaldo est une superstar du ballon rond qui joue dans un club de stars : le Real Madrid. Pour "Le Fig", il appartient aux Français de lui montrer qu’on ne remporte l’Euro qu’avec un jeu collectif et une équipe soudée.