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La ministre britannique de l'Intérieur, Theresa May, fait plus que jamais figure de favorite pour succéder au Premier ministre David Cameron, après son arrivée en tête d'un premier vote des députés conservateurs mardi. Un second tour aura lieu jeudi.

Il ne reste plus que trois prétendants en course au Royaume-Uni pour remplacer David Cameron au poste de Premier ministre. Le secrétaire d'État au Travail et aux Retraites Stephen Crabb a en effet annoncé, mardi 5 juillet, le retrait de sa candidature après n'avoir reçu que 34 voix lors d'un premier vote des députés conservateurs.

Dans un entretien accordé à la BBC, il a précisé qu'il soutenait désormais "de tout cœur" la favorite, la ministre de l'Intérieur Theresa May, arrivée en tête du premier tour du scrutin avec 165 voix. Elle a devancé sa collègue à l'Énergie, Andrea Leadsom, de 68 voix, et le ministre de la Justice Michael Gove, de 48 voix.

Un second tour de scrutin doit avoir lieu jeudi. Les deux candidats qui arriveront en tête seront ensuite départagés par les quelque 150 000 adhérents du Parti conservateur.

Donnée favorite par les bookmakers

David Cameron a annoncé son intention de démissionner dans la foulée du référendum du 23 juin sur le maintien du pays dans l'Union européenne, qui a vu les partisans du Brexit l'emporter alors que le Premier ministre avait milité pour le "remain".

Donnée favorite par les bookmakers en raison du large soutien dont elle dispose chez les élus conservateurs, Theresa May doit toutefois affronter les critiques de ceux qui lui reprochent d'avoir mené campagne dans le camp des partisans du maintien du Royaume-Uni dans l'UE.

Un certain nombre de conservateurs font en effet valoir que celui ou celle qui devra négocier le Brexit doit être quelqu'un ayant fait campagne en sa faveur.

La ministre de l'Énergie Andrea Leadsom, qui a passé 25 ans dans les services financiers avant d'entrer en politique, a en revanche fait campagne pour le "leave". Elle a reçu lundi le soutien de l'ancien maire de Londres et chef de file de partisans du Brexit, Boris Johnson.

Avec AFP et Reuters