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Arabie saoudite : trois villes, dont Médine, frappées par des attaques-suicides

Jeddah, Qatif, qui abrite une importante communauté chiite, et Médine, deuxième ville sainte de l'islam, ont été le théâtre d'attentats au dernier jour du mois de jeûne musulman du ramadan. Les médias saoudiens ne rapportent aucune victime.

Des kamikazes se sont fait exploser, lundi 4 juillet, dans trois villes d'Arabie saoudite, au dernier jour du mois de jeûne musulman du ramadan et au début de la fête de l'Aïd el-Fitr, rapportent des témoins et les médias sans faire état d'autres personnes tuées.

L'un est mort en actionnant ses explosifs près du poste de sécurité de la mosquée du Prophète à Médine, deuxième ville sainte de l'islam, rapporte la chaîne saoudienne Al Arabiya. Des photos circulant sur les réseaux sociaux montrent de la fumée noire et des flammes près de la mosquée.

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Explosion près du Masjid Nabawi à #Médine pendant #Ramadhan
Qu'Allah nous débarasse de ces fous de khawarij ! pic.twitter.com/sNaG90w2Xe

— Maktaba Tawhid (@MaktabaTawhid) 4 juillet 2016

Deux explosions ont également secoué la ville de Qatif, dans l'est du pays, où vivent de nombreux membres de la minorité chiite du royaume, rapportent des témoins, qui disent avoir vu des restes humains provenant sans doute d'un kamikaze.

Pas de revendications

Ces attentats survenus en début de soirée ont été précédés d'une autre attaque, commise dans la nuit de dimanche à lundi devant le consulat américain à Jeddah, la deuxième ville d'Arabie saoudite. L'assaillant a garé sa voiture devant un hôpital situé en face du consulat et a fait exploser sa bombe lorsque deux agents se sont approchés de lui, blessant légèrement ces derniers, a déclaré la télévision d'État en citant des sources proches des services de sécurité.

En 2004, cinq islamistes armés avaient réussi à pénétrer à l'intérieur du consulat et tué quatre gardes saoudiens et cinq employés. Trois d'entre eux avaient été tués par la police et deux autres arrêtés.

Aucune des attaques de lundi n'a été revendiquée. Depuis la mi-2014, l'organisation État islamique (EI) s'est attribué la responsabilité d'une série d'attaques meurtrières en Arabie saoudite, visant particulièrement la minorité chiite ou les forces de sécurité.

Avec Reuters