C'est le premier séisme de cet Euro-2016 : l'Islande s'est qualifiée pour les quarts de finale de la compétition en l'emportant face à une très décevante Angleterre (1-2). À Nice, lundi 27 juin, point de balade pour ces Anglais-là... Les coéquipiers de Wayne Rooney, qui avaient pourtant ouvert le score par l'intermédiaire de leur capitaine sur pénalty (5e, 1-0), n'ont pas mis longtemps à perdre le chemin des quarts de finale.

Car dans la minute qui a suivi, la défense des Three Lions a craqué. Ou Walker, plus précisément, qui a totalement oublié Sigurdsson dans la surface. Le défenseur central, lui n'a pas tergiversé pour ajuster Joe Hart (6e, 1-1).

Mais surtout, alors qu'ils poussaient maladroitement pour reprendre l'avantage, les Anglais se sont une nouvelle fois faits surprendre. La lumière islandaise est cette fois venue de Sigthorsson, qui s'est joué d'une charnière anglaise totalement apathique, une nouvelle fois. Le Nantais s'est placé sur son pied droit avant de décocher une frappe enroulée que Joe Hart, pas très inspiré lui non plus, n'a pu que toucher du bout des doigts (18e, 1-2).

L'inéluctable échec

Puis, les 70 minutes restantes ont été en tout point conformes à ce que l'on était en droit d'attendre d'un tel début de match : les Anglais, mal inspirés comme jamais, se sont fracassés par vagues sur un bloc islandais parfaitement regroupé, et qui a joué à fond ses chances en contre.

À ce petit jeu, personne n'a plus marqué... Mais Kane et Rooney, eux, se sont illustrés par leur incapacité à peser sur la défense adverse et surtout à gâcher les quelques munitions glanées au cours du match par ces Three Lions. Et les hommes de Roy Hodgson, qui a démissionné dans la foulée, ont logiquement été sanctionnés : pas de quart de finale, des vacances anticipées, avec en prime un France-Islande devant la télé.

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