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Une Canadienne végane a sauvé la vie d'un homard de supermarché en le relâchant dans l'océan Atlantique

Une Canadienne végane a acheté un homard vivant dans un supermarché de la province de l’Ontario (Canada) et l’a envoyé à plus de 3 000 kilomètres de là, en Nouvelle-Écosse, pour le relâcher dans son habitat d’origine : l'océan Atlantique.

La semaine dernière, la vie d’un homard canadien en captivité a été épargnée. Mais avant de pouvoir retrouver sa liberté dans l’océan Atlantique, il a dû parcourir plus de 3 000 kilomètres en avion dans une boîte en polystyrène mouillée.

À l’origine de ce sauvetage périlleux : Christine Loughead, une activiste végane canadienne – le véganisme consiste à ne consommer aucun produit d'origine animale – vivant à Red Lake, dans la province de l’Ontario. Elle retrace l'histoire de celui qu'elle a baptisé "Joe" dans une vidéo postée sur sa chaîne YouTube

Il faut sauver ce homard 

Alors qu’elle fait ses courses dans le supermarché de son village, elle croise le regard d’un homard vivant dans un aquarium, et prêt à passer à la casserole.

"Ça pesait sur ma conscience de plus en plus. J’ai pensé : Il est vivant, et il n’est pas trop tard pour l’aider", a-t-elle expliqué à CBC News.

Christine Loughead n’attend pas une seule seconde : elle achète le homard pour 20 dollars (soit un peu moins de 18 euros) et le ramène chez elle.

Après quelques recherches sur Google, elle trouve que la bête vient de Nouvelle-Écosse, une province canadienne à quelques 3 000 kilomètres de l’Ontario. Le sauvetage s’organise : c’est là-bas que le crustacé doit retrouver sa liberté.

De l'Aquarium à l'Atlantique

Christine poste un message sur un groupe Facebook végan de Halifax, en Nouvelle-Écosse, et trouve une alliée, Beth Kent, pour réceptionner le homard à l’autre bout du pays et lui rendre sa liberté.

Un long voyage commence alors pour le crustacé Joe. Il est mis dans une boîte en polystyrène avec des journaux mouillés et est envoyé par UPS en avion vers sa terre promise. Et ce pour la somme de 225 dollars (soit environ 200 euros), aux frais de Christine Loughead, a-t-elle expliqué en commentaire de sa vidéo.

Après un voyage de 24 heures, dont 6h30 en avion, Beth Kent réceptionne la bête qui, à sa plus grande joie, est toujours vivante. Elle conduit le long de la côte pour trouver le spot idéal pour libérer Joe.

Ce sera dans une petite crique, à l’abri des bâteaux de pêche qui rodent à l’horizon. "D’un coup, il est sorti et a commencé à marcher à travers les rochers" a raconté Beth à CBS News.

Longue vie à toi, Joe.

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