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"Le viol, fléau mondial"

Au menu de cette revue de presse française, mercredi 1er juin, la réévaluation du patrimoine immobilier d’Emmanuel Macron, qui lui fait franchir le seuil de l’ISF, la poursuite du mouvement contre la loi Travail, le phénomène du viol dans le monde. Et les intempéries en France.

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On commence cette revue de presse française avec les déclarations d’impôt du ministre de l’Economie, Emmanuel Macron, qui aurait sous-estimé son patrimoine immobilier en 2013 et 2014.
Cette info du Canard Enchaîné et de Médiapart est reprise un peu partout, notamment sur le site de l’Obs, qui rapporte que les vérifications du fisc à la suite de la déclaration de patrimoine d’Emmanuel Macron, effectuée lors de son entrée au gouvernement en août 2014, ont débouché sur une réévaluation - ce qui lui fait franchir le seuil de l’ISF, cet impôt sur la fortune que le ministre de l’Economie ne cesse de pourfendre. «Théoriquement, cette procédure de vérification fiscale est couverte par le secret», rappelle l’Obs, qui ajoute que le fait «que celle-ci ait fuité dit assez que quelqu’un à Bercy ou encore au sommet de l’Etat a décidé de régler ses comptes avec Emmanuel Macron» - c’est précisément ce que celui-ci a relevé, en déclarant n’être «dupe de rien»: «ces derniers jours et ces dernières semaines, il y a un emballement sur à peu près tous les sujets pour essayer de me déstabiliser, de me fragiliser», s’est défendu le ministre, qui s’est retrouvé au cœur d’une polémique après une rencontre avec des syndicalistes. Des opposants à la loi Travail auxquels il a déclaré que «la meilleure façon de se payer un costard, c’est de travailler».
La mobilisation contre la loi El Khomri dont il est toujours beaucoup question ce matin. Ses détracteurs continuent d’accuser le gouvernement d’avoir pour «objectif caché» la destruction du Code du travail et la baisse des salaires - accusations répétées par l’Humanité, qui assure également que «le rôle protecteur des branches professionnelles est de longue date dans la ligne de mire de Matignon». Le gouvernement, lui, campe sur sa position: pas question de retirer la loi, ni de revoir son article 2. Mais oui à des gestes en faveur des enseignants, des chercheurs, des intermittents et de la SNCF. D’après les Echos, le montant des «cadeaux de Hollande», est évalué par Bercy à 4 milliards d’euros, mais la facture montera ensuite. U ne augmentation des dépenses qui «ne va pas faciliter l’élaboration du budget 2017, année au cours de laquelle Paris s’est engagé à ramener le déficit sous les 3 %. Et la tâche s’annonce d’autant plus compliquée que François Hollande a également promis une nouvelle baisse d’impôts pour les ménages modestes», commentent les Echos, tandis que l’Opinion rapporte que ces calculs n’ont pas échappé au président de la Commission européenne, qui vient de rappeler que la France devait «absolument continuer son assainissement budgétaire».
L’Europe reste confrontée à la crise migratoire. D’après la Croix, «les flux de migrants ont (toutefois) spectaculairement diminué depuis mars dernier» – depuis que l’accord entre l’Union européenne et la Turquie est entré en vigueur. «Les réfugiés se retrouvent à présent coincés aux portes de l’Europe», constate le journal, auquel la syrienne Jivara, rencontrée à Istanbul, mais qui espère pouvoir se rendre un jour en Allemagne ou en Suède, confie: «Je vis ici entre deux mondes». Libération, pour sa part, consacre sa Une à un combat qui, lui, ne connaît pas de frontières: la lutte contre le viol. Après l’Inde en 2012, c’est au tour du Brésil d’être actuellement confronté à une affaire de viol collectif d’une rare violence.
On termine avec tout autre chose, les inondations en France. «Il ne manquait plus que ça», philosophe le Parisien. Des communes sous les flots, un record de précipitations à Paris, des collèges et une prison évacués - mais que ceux qui se trouvent en France ou projettent de s’y rendre se rassurent: d’après le journal, la dépression qui balaie actuellement la France ne doit durer que jusqu’à vendredi. Outre leurs conséquences dramatiques dans certaines régions, les intempéries contrarient les amateurs de tennis, dont le rendez-vous à Roland-Garros est quelque peu perturbé si bien que l’épreuve ne paraît plus tout à fait certaine de se terminer dimanche 5 juin. Ah! Roland-Garros!, «ou le charme incertain de Paris sous la pluie», soupire Slate.
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