Alors qu'il refusait son transfèrement en France depuis son arrestation vendredi, Salah Abdeslam a finalement accepté de rentrer en France "le plus vite possible", a assuré jeudi son avocat.
Le jihadiste présumé Salah Abdeslam, arrêté vendredi dernier à Bruxelles, soit quatre jours avant les attentats qui ont endeuillé la capitale belge, veut désormais rentrer en France "le plus vite possible", a déclaré à la presse, jeudi 24 mars, son avocat.
"Je verrai le juge d'instruction pour qu'elle ne s'oppose plus elle-même à ce départ et à cette remise en France, qui pourra se faire, on espère (...) dans les plus brefs délais", a indiqué Me Sven Mary, à l'issue d'une audition devant la chambre du Conseil à Bruxelles à laquelle son client n'assistait pas. "Il souhaite repartir en France le plus vite possible parce que je pense (...) qu'il veut s'expliquer en France."
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Le dernier rescapé présumé des attentats du 13 novembre à Paris et Saint-Denis, qui est incarcéré à Bruges, avait dans un premier temps annoncé son intention de former un recours contre sa remise aux autorités françaises, qui en ont fait la demande via un mandat d'arrêt européen. L'audience d'exécution du mandat d'arrêt européen est prévue le 31 mars à Bruxelles.
Par ailleurs interrogé par une journaliste qui lui demandait si son client incarcéré en Belgique avait connaissance des attaques ayant eu lieu mardi à Bruxelles, Me Mary a répondu en anglais que Salah Abdeslam "n'était pas au courant".
Salah Abdeslam est soupçonné d'avoir été l'une des chevilles ouvrières des attentats du 13 novembre, qui ont fait 130 morts, et d'avoir été en contact avec les commandos qui ont sévi mardi à Bruxelles.
Avec AFP et Reuters