logo

La FFF prendra une décision au plus tard le 15 avril afin de statuer sur la situation de Karim Benzema. L'attaquant du Real Madrid, impliqué dans l'affaire de la sextape de Valbuena, n'est pour l'heure plus sélectionnable en équipe de France.

Karim Benzema redeviendra-t-il sélectionnable avant l'Euro-2016 ? Si la Fédération française de football (FFF) ne s'est toujours pas prononcée sur le sujet, son président Noël Le Graët a toutefois annoncé qu'une décision serait prise d'ici le 15 avril.

"On va discuter avec nos conseillers juridiques. [...] On prendra une décision avant le 15 avril", a indiqué le dirigeant lors d'une conférence de presse à Clermont-Ferrand.

L'attaquant de l'équipe de France est actuellement mis en examen pour complicité dans l'affaire de chantage à la sextape à l'encontre de son coéquipier chez les Bleus Mathieu Valbuena. Si son contrôle judiciaire lui interdisant de rencontrer le milieu de terrain de l'OL a été levé, Benzema est toujours décrété pour l'heure non sélectionnable par la FFF.

Pour la FFF, pas de deuxième affaire Benzema

Un éventuel retour en sélection de l'attaquant vedette du Real Madrid continue de faire débat. La semaine dernière, le ministre des Sports Patrick Kanner et le Premier ministre Manuel Valls ont estimé que les conditions n'étaient pas réunies pour qu'il revienne chez les Bleus.

Par ailleurs, Benzema a été entendu récemment dans une enquête pour blanchiment visant une société dont il est actionnaire. "À ce stade, aucune mise en cause de Karim Benzema n'est envisagée", avait affirmé une source judiciaire à l'AFP.

"Pour le moment, ce n'est pas une affaire. C'est plutôt un témoin dans une entreprise qui n'a pas réussi financièrement, a commenté Noël Le Graët. Concernant sa responsabilité, à mon avis, il n'y en a aucune. Du moins, je l'espère."

Une sélection en suspens

En attendant un éventuel feu vert pour son retour, Benzema n'a logiquement pas été retenu jeudi par Didier Deschamps pour les deux prochains matches amicaux de l'équipe de France, contre les Pays-Bas vendredi et la Russie mardi. Ce qui n'a pas empêché le patron des tricolores de marquer son territoire et de défendre ses prérogatives face aux pressions politiques, soutenant ainsi implicitement un retour du joueur formé à Lyon.

"Monsieur le Premier ministre et le ministre des Sports ont pris position, j'en prends acte, mais ils ont précisé, à juste titre, que la décision appartient au président de la Fédération (Noël Le Graët, ndlr) et à moi-même", a-t-il insisté, en conférence de presse. Réponse, donc, avant le 15 avril.

Avec AFP