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Les taxis et les fonctionnaires dans la rue pour une journée de colère sociale

Dans le sillage de la grève des taxis, émaillée de violences, des milliers de fonctionnaires ont manifesté, mardi, dans plusieurs villes de France, pour réclamer une hausse de leur pouvoir d'achat. Retrouvez les points forts de la journée.

- Dans la matinée du mardi 26 janvier, environ 1 500 taxis ont défilé à Paris et en banlieue. Des incidents ont éclaté sur le périphérique parisien, brièvement bloqué par des manifestants. Quelques pneus ont brûlé Porte Maillot.

- Sur l’A106, où des dizaines de manifestants avaient organisé un filtrage, une navette a forcé le passage à l’aube et percuté un manifestant, qui a été blessé à la jambe. Le conducteur a été interpellé. Il était mardi en fin d’après-midi toujours interrogé par la police à Orly.

- Au total, 22 personnes ont été interpellées pour "violences volontaires, port d'arme et incendie volontaire", dont 19 manifestants de la porte Maillot ; 14 personnes ont également été placées en garde à vue.

- Une délégation d'organisations professionnelles de taxis a été reçue en début d'après-midi à Matignon par Manuel Valls. Le Premier ministre, qui a d’abord condamné des violences "inadmissibles", a annoncé qu’une concertation allait être ouverte et qu’un médiateur allait être nommé.

- Côté fonction publique, les 5,6 millions fonctionnaires français ont été appelés à faire grève et à manifester. Ils réclament notamment la revalorisation du point d'indice qui sert de base au calcul de leur salaire, gelé depuis 2010. Selon la CGT, entre "130 000 et 150 000 personnes" ont défilé à travers l'Hexagone, ce qui en fait la plus "forte mobilisation" depuis l'élection de Hollande.

- Les professeurs de collège sont descendus dans la rue pour dénoncer la réforme du collège. Ils étaient 22,32 % à être en grève selon le ministère de l’Éducation ; 50% selon le SNES, premier syndicat du secondaire.

- Une centaine de salariés de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (APHP) se sont mobilisées devant le ministère de la Santé pour protester contre la réforme du temps de travail dans les hôpitaux franciliens.

- Du côté des aéroports, environ 20 % des vols étaient annulés ce mardi en raison d’une grève des contrôleurs aériens. Selon un porte-parole d'Aéroports de Paris (ADP) "aucune annulation à chaud" n'était cependant à déplorer. Dans la journée, Air France a annoncé la signature d'un accord qui écarte pour les personnels au sol tout départ contraint pour raison économique jusqu'au 30 juin 2018.

Pour retrouver les points forts de la journée de grève du mardi 26 janvier, cliquez sur ce lien.