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Sur le qui-vive depuis près d'un an, les forces de l'ordre sont épuisées

Après 12 mois de surveillance et d'attention extrême, les forces de l'ordre françaises fatiguent. Jours de repos et de formation se raréfient, et l'état d'urgence n'a rien arrangé.

Voilà près d’un an que les forces de l’ordre et la justice françaises sont sur le qui-vive. Au lendemain des attaques terroristes de janvier, le niveau d’alerte vigipirate a été relevé, de rouge à "Alerte attentat". Depuis, policiers et gendarmes n’ont jamais vraiment eu de moment pour souffler. La fatigue s’accumule. Et c’est encore pire depuis que l’état d’urgence a été décrété.

En un mois et demi, plus de 2 900 perquisitions ont été menées, les dossiers doivent être instruits. Les membres des forces de sécurité enchaînent parfois 10 jours de travail consécutifs, avec, parfois, 24 heures d'affilées passées sur le pont, stationnent devant des lieux publics à risque, reportent leurs congés et prennent moins d’heures de formation. Selon "l’Opinion", qui en fait sa une (accès réservé aux abonnées), beaucoup seraient proches du "burnout", un état d'épuisement professionnel extrême.