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États-Unis : toutes les écoles publiques de Los Angeles fermées après des menaces

L'ensemble des écoles publiques de Los Angeles ont été fermées mardi en raison de menaces sur plusieurs établissement scolaires, a indiqué la police. La fermeture concerne environ 640 000 élèves de la maternelle au secondaire.

Toutes les écoles publiques de Los Angeles ont été fermées mardi 15 décembre. La police et Ramon Cortines, le recteur du secteur, ont indiqué avoir reçu des menaces sérieuses qui impliquaient la fermeture des établissements scolaires publics. Cette décision concerne environ 640 000 écoliers, de la maternelle au secondaire.

"Ce matin juste après 5 h j'ai reçu un appel" du responsable de la police en charge des écoles "et il a parlé d'une menace visant non pas seulement une seule école mais plusieurs" à Los Angeles, a ainsi déclaré Ramon Cortines lors d'une conférence de presse.

Tweet de LAUSD, (Los Angeles Unified Scool District)

LAUSD schools are closed today due to credible threat. Updates will be provided via https://t.co/AZDfmuaMmu & 213-241-2064.

— LAUSD (@LASchools) 15 Décembre 2015

"Une menace rare"

La police de Los Angeles ainsi que la police fédérale (FBI) "ont été informées et cette menace est en train d'être analysée", a-t-il ajouté. "Dans un geste de prudence, nous avons choisi de fermer nos écoles aujourd'hui jusqu'à ce nous puissions être totalement certains que nos écoles sont sûres", a-t-il ajouté.

"Il s'agissait d'une vaste" menace, "pas contre une école, deux écoles ou trois écoles. Il s'agissait de nombreuses écoles, qui n'ont pas été spécifiquement identifiées", a précisé le recteur des écoles publiques de Los Angeles lors de la même conférence de presse. "Cette menace aurait été envoyée par email dont l'adresse IP est localisée à Francfort, en Allemagne", précise Sébastien Vuagnat, correspondant France 24 à Los Angeles.

Le rectorat reçoit "tout le temps" des menaces mais cette fois "il s'agit d'une menace rare", a-t-il souligné, évoquant des "sacs à dos" sans donner plus de précisions.

Aux journalistes qui lui demandaient pourquoi une telle évacuation dans ce cas précis, le recteur a évoqué l'attentat de San Bernardino, à une heure de Los Angeles, où un couple radicalisé a tué 14 personnes et en a blessé 22 autres, ainsi que les évènements internationaux récents. "Nous n'allons pas risquer la vie d'un écolier", a-t-il ajouté.

Certains responsables fédéraux ont, sous le couvert de l'anonymat, dit penser qu'il s'agissait vraisemblablement d'un mauvais canular, abondant dans le sens d'un responsable newyorkais de la police, William Bratton, pour qui la réaction des autorités de Los Angeles a été excessive.

Avec AFP et Reuters