
Un projet d'accord final "juridiquement contraignant" a été présenté samedi par le président de la COP21, Laurent Fabius, aux délégations des 195 pays participants. Le projet doit encore être adopté pour que l'accord soit entériné.
La présidence française a dévoilé samedi 12 décembre le texte d'accord final sur la lutte contre le réchauffement climatique aux délégations des 195 pays participant à la conférence de Paris sur le climat.
Mais pour véritablement devenir un accord, le texte devra être formellement adopté par la COP21 réunie en séance plénière (pour ce faire, il suffira qu'aucune des délégations présentes au Bourget n'élève d'objections). Il conclurait alors un cycle de négociations engagé en 2011 à la conférence de Durban (COP17), en Afrique du Sud. "Pour qu'il y ait accord, il faut qu'il soit adopté", précise-t-on côté français.
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Inquiétudes des associations
Vendredi soir, après deux précédentes nuits d'âpres discussions, Laurent Fabius avait mis en demeure les négociateurs, dont au moins 80 ministres, de conclure samedi la conférence de Paris sur le climat par un accord ambitieux. "Il faut savoir terminer une négociation, leur avait-il dit.
Tout au long de la semaine, le président de la COP21 et son équipe d'environ 80 personnes ont enchaîné les consultations sous tous les formats, pour tenter de trouver des compromis sur les points les plus durs – questions financières, objectifs à long terme, traitement différencié des pays selon leur niveau de développement, processus de révision des engagements nationaux de réduction des gaz à effet de serre.
La conférence, qui devait s'achever vendredi par l'adoption d'un texte final, a été prolongée de vingt-quatre heures.