Le ministre sri-lankais des Affaires étrangères a prévenu que les enquêtes sur des violations présumées des droits de l'Homme pendant le conflit contre les rebelles séparatistes des Tigres tamouls seront confiées à la justice nationale.
Reuters - Les enquêtes sur des violations présumées des droits de l'homme pendant l'offensive contre la rébellion tamoule ne seront pas menées par la justice internationale, a prévenu dimanche le ministre sri lankais des Affaires étrangères Rohitha Bogollagama.
"Le Sri Lanka est un pays souverain avec son propre système judiciaire", a déclaré Bollagama à Reuters en marge d'une réunion avec ses homologues asiatiques à Singapour.
"Nous avons une séparation des pouvoirs fortes et la justice est indépendante", a-t-il ajouté, excluant que des membres des forces de sécurité puissent être poursuivis par d'autres juridictions que celles de son pays.
Le Sri Lanka a mis un terme il y a une dizaine de jours à 25 années de guerre civile en matant l'insurrection des Tigres de libération de l'Eelam tamoul.
Selon plusieurs titres de la presse internationale citant une source aux Nations unies, le bilan civil de la dernière offensive entre fin avril et le 19 mai dépasserait les 20.000 morts.
La guerre aurait fait au total 80.000 à 100.000 morts en 25
ans selon l'Onu.