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L'agence américaine de protection de l'environnement a accusé lundi Volkswagen d'avoir équipé d'un logiciel fraudeur davantage de véhicules qu'annoncé, dont certains de la marque Porsche. Le constructeur allemand dément.

Au tour de Porsche de se retrouver entraîné dans le scandale Volkwagen (VW), sa maison mère. L'agence américaine de protection de l'environnement (EPA) a accusé, lundi 2 novembre, le constructeur allemand d'avoir installé le logiciel pour frauder les tests d'émissions polluantes sur au moins un modèle de la célèbre marque de voitures de sport qui avait, jusqu'à présent, été épargnée par les révélations.

En plus des véhicules visés en septembre, les autorités américaines soupçonnent cinq modèles d'Audi, un de Volkswagen et la Porsche Cayenne d'avoir été modifiés pour avoir l'air plus "verts" aux yeux des contrôleurs américains. "VW a encore manqué à ses obligations de se conformer aux lois qui protègent la qualité de l'air que respirent les Américains", a souligné Cynthia Giles, une responsable de l'EPA, citée dans le communiqué.

Volkswagen dément

Cette fois-ci, Volkswagen a refuté les nouvelles accusations. "Aucun programme n'a été installé sur ses agrégats diesel trois litres V6 pour modifier de manière inappropriée" les tests antipollution, a souligné, dans un communiqué, le groupe allemand. Lors des premières révélations, le 18 septembre, Volkswagen avait rapidement reconnu les faits.

L'implication de véhicules de la marque Porsche dans l'affaire serait un nouveau coup très dur pour le géant allemand de l'automobile. C'est en effet le patron de Porsche, Matthias Müller, qui est devenu le PDG de l'ensemble du groupe après la démission de Martin Winterkorn, fin septembre.

Le démenti de Volkswagen n'a pas suffi à rassurer les marchés financiers échaudés par ces nouvelles accusations. L'action du constructeur allemand a chuté de 4 % mardi matin, à l'ouverture de la Bourse de Francfort.

Avec AFP