Captiver en seulement trois minutes un public néophyte sur un sujet de thèse, tel était le défi qu'ont dû relever seize doctorants francophones à l'occasion de la deuxième finale de "Ma thèse en 180 secondes" qui s'est tenue jeudi à La Sorbonne.
Non, une thèse, ce n’est pas forcément soporifique et cela peut même devenir un spectacle ou un one-man-show. Réunis dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne, à Paris, seize doctorants venus de huits pays francophones ont participé, jeudi 1er octobre, à la deuxième finale internationale de "Ma thèse en 180 secondes".
Objectif de ce concours dont l’idée est née au Québec : réussir à captiver en 3 minutes chrono un public de néophytes sur un sujet de thèse. Le jury, présidé cette année par l’illustre mathématicien français Cédric Villani, a honoré Adrien Deliège, de l’université de… Liège. Le Belge ne partait pas forcément favori. Son sujet de thèse : "Analyse de séries temporelles climatiques basée sur les ondelettes".