logo

L'ONU et "le fléau de la guerre"

Au menu de cette revue de presse française, lundi 28 septembre, la 70ème assemblée générale de l’ONU, largement consacrée à la Syrie, où Poutine marque des points et où la France a conduit ses premières frappes. Et la suite du débat sur les 35 heures.

Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook
A la Une de la presse française, ce matin, la réunion des dirigeants de la planète aujourd’hui à New York, pour la 70ème Assemblée des Nations-Unies, un rendez-vous largement consacré à la guerre en Syrie.
Les Nations-Unies se retrouvent face à «l’urgence» d’une solution politique, constate l’Humanité, en dressant un bilan sévère de l’institution, 70 ans après sa création: «l’actuel chaos syrien illustre parfaitement la primauté des intérêts géopolitiques sur la raison d’être de l’ONU». «Terrorisme, réfugiés, guerres»: «à 70 ans, l’ONU affiche un bilan amer», jugent également les Echos. Si la France y possède toujours de nombreux «leviers d’influence», au travers de la francophonie et de l’Afrique, de sa «capacité de projections de forces» militaires, mais surtout du fait de son statut de membre permanent du conseil de sécurité, Paris s’inquiéterait d’une possible perte de cette influence, d’après l’Opinion, qui explique que c’est la raison pour laquelle les Français plaident pour une réforme de l’ONU - pour y faire une place plus importante aux pays émergents, en augmentant le nombre de membres permanents du conseil de sécurité. Une évolution que les Français souhaiteraient voir se concrétiser le plus vite possible pour éviter que cette réforme ne se fasse plus tard, à leur détriment. Ce qui pourrait être le cas s’il était décidé d’un seul représentant pour l’Europe.
La France qui a effectué ses premières frappes aériennes en Syrie contre un camp d’entraînement de Daech, détruit en «légitime défense», selon le gouvernement. Le Figaro évoque la «singularité» de la position de Paris, qui «entend frapper l’État islamique sans renforcer Damas et soutenir la formation d’une coalition incluant des piliers du régime mais excluant Assad». «Sur cette marge étroite, elle se retrouve bien seule». Le journal rappelle que «les États-Unis et la Grande-Bretagne ne font plus du départ du dictateur un préalable», tandis que «la Russie déploie ses forces à son secours, aux côtés de l’Iran». La position de Poutine, dont les Etats-Unis, le Royaume-Uni mais aussi la France, se sont rapprochés, «en dépit de leurs circonvolutions verbales», d’après la Croix, qui raconte que le président russe est «parvenu à se mettre au centre du jeu diplomatique en proposant une coalition élargie». Après le coup de force ukrainien, Poutine est-il en train d’engranger une nouvelle victoire en Syrie?, s’interroge Libération, pour qui «la vraie force» du patron du Kremlin «reste avant tout la faiblesses des Occidentaux, leur manque de détermination et surtout l’absence d’une claire stratégie ».
En France, le débat sur les 35 heures se poursuit. Le Parisien est allé à la rencontre des salariés de l’usine Smart à Hambach, en Moselle. Ces salariés ont voté pour le retour aux 39 heures, en échange du maintien de leur emploi jusqu’en 2020. Mais les syndicats sont contre, et refusent de signer les accords d’entreprise. Le journal raconte une ville et une entreprise – et juge que cette affaire montre «l’état de congélation des esprits dès qu’il s’agit de toucher au dernier totem d’un système à bout de souffle». Le Parisien d’accord avec le ministre de l’Economie et avec Christine Lagarde, qui déclare dans les Echos que la France «a besoin de beaucoup de lois Macron».
Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse française (du lundi au vendredi, 6h23-7h10-10h40 heure de Paris) et la Revue de presse internationale (du lundi au vendredi à 9h10 et 13h10). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.