
Le mariage du mannequin Bar Refaeli, jeudi, a provoqué des remous au ministère des Transports israélien. Après avoir accepté de fermer l'espace aérien au-dessus du lieu des noces, l'aviation civile a dû renoncer, sous la menace du gouvernement.
Drones, hélicoptères, ballon dirigeable, sans compter des dizaines de paparazzis : une logistique médiatique impressionnante a été déployée, jeudi 24 septembre, dans le nord d'Israël, pour couvrir les noces du mannequin Bar Refaeli et l'homme d'affaires Adi Ezra. La star israélienne des podiums, âgée de 30 ans, avait tenté de contrôler la couverture médiatique aérienne de l'événement mais s'est finalement heurtée au refus du ministère des Transports.
Elle avait en effet demandé une zone d'exclusion aérienne, afin qu'aucun appareil ne soit autorisé à survoler le site de la cérémonie, mis à part les cinq drones, les deux hélicoptères et le ballon qu'elle avait prévus pour immortaliser en images l'heureux événement. Environ 300 personnes étaient invitées à ce que les journaux ont qualifié de "noces de la décennie", placées sous la protection d'un important service de sécurité dans un hôtel de la forêt de Carmel, près de Haïfa.
L'espace aérien relève du "domaine public"
L'aviation civile avait dans un premier temps consenti à ce privilège. Mais la faveur avait fait scandale et le ministre des Transports, Israël Katz, avait déjugé l'aviation civile, soulignant que l'espace aérien relevait du "domaine public", insistant sur la nécessité d'une "égalité de traitement" pour tous les citoyens. Mais au cours des derniers jours, l'aviation civile avait tenté de passer outre, selon la presse, à tel point que le ministre avait menacé d'en renvoyer le directeur.
Finalement, "le ciel restera ouvert pendant le mariage de Bar Refaeli", a affirmé jeudi à l'AFP, Avner Ovadiah, porte-parole du ministère des Transports. D'autres drones et hélicoptères que les siens pourront ainsi couvrir l'événement.
Celle qui a entretenu une liaison dans le passé avec l'acteur Leonardo Di Caprio avait déjà eu maille à partir avec les autorités israéliennes. En 2010, un général avait appelé la population à boycotter les produits qu'elle vantait dans des publicités à la suite de son refus de faire ses deux ans de service militaire obligatoire.
Avec AFP