logo

Au menu de cette revue de presse française, jeudi 24 septembre, un sondage du Figaro sur le statut des fonctionnaires, la grosse colère d’Aubry contre Macron, la "prodigalité" du gouvernement, et la réticence des Français à accueillir les réfugiés.

Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook

A la Une de la presse française, ce matin, un sondage commandé par Le Figaro, qui a interrogé les Français sur le statut des fonctionnaires. Le journal leur a demandé s’ils étaient d’accord avec le ministre de l’Economie, qui a évoqué un statut «inadapté» - des propos désavoués par Manuel Valls et François Hollande, mais pas par la grande majorité des Français, à en croire Le Figaro, qui rapporte que 70 % d’entre eux sont d’accord avec Emmanuel Macron, présenté ironiquement comme «un multirécidiviste du sacrilège et de la profanation» des sacro-saintes valeurs de la gauche.  «Voilà un ministre d’un gouvernement socialiste, qui, non content de s’être interrogé sur l’utilité des 35 heures, a jugé utile d’ergoter à propos du statut de la fonction publique! Connaîtrait-il des troubles psychiatriques, comme on disait jadis de ceux qui contestaient le régime soviétique?». «On l’ignore, mais pour les gardes rouges de l’orthodoxie socialiste, Martine Aubry en tête, c’en est trop», se moque le journal, qui fait allusion à sa sortie, hier: «Macron? Comment vous dire… ras-le-bol».

Une colère dont les Echos estiment qu’elle permet à Aubry de faire «oublier la critique que l’on sentait monter à son endroit» : la maire de Lille «n’aurait-elle pas dû se lancer dans la bataille pour les régionales, afin d’éviter que le Nord-Pas-de-Calais-Picardie ne tombe dans les mains (du FN)?».

Aubry critique la politique du gouvernement, qui assure que la réduction des déficits est sa priorité. Le Monde a calculé que les promesses successives faites ces derniers mois, «au gré des mouvements de protestation», représentent un montant global de 11 milliards d’euros - une «prodigalité» qui suscite des sentiments contradictoires, les uns jugeant qu’elle prouve que le gouvernement est incapable de tenir ses dépenses, les autres, que oui, il y a de l’argent, mais qu’««ils» ne nous disent pas la vérité pour nous obliger à nous serrer la ceinture». Ce qui ne fait aucun doute, c’est que les taxes locales s’envolent.

Certains impôts votés, puis oubliés, «explosent», constate l’Opinion, qui évoque notamment la surtaxe sur le foncier non bâti. «Les impôts deviennent fous», confirme le Parisien, qui rapporte que des centaines de propriétaires de terrains non bâtis reçoivent en ce moment des avis de taxe foncière dont le montant dérape. Beaucoup sont incapables de régler leur note.

A la Une encore, le scandale Volkswagen. D’après Libération, cette affaire «illustrerait les arrangements perpétuels avec la vérité dans le monde du travail, du patron aux salariés». «Métro, boulot, pipeau», ou quand le mensonge serait devenu une pratique généralisée. Mensonges et petits arrangements avec la vérité à la Une, aussi, de l’Humanité, qui s’indigne du manque de générosité à l’égard des réfugiés et des faux arguments des «droites xénophobes» sur le coût de leur accueil.
Malgré l’appel du pape, qui leur a demandé de se mobiliser en faveur des réfugiés, les catholiques demeurent réticents à les accueillir, d’après un sondage dans la Croix: 31% des catholiques désapprouvent l’appel à la mobilisation du pape François. La Croix qui revient aussi sur la mobilisation pour empêcher l’exécution d’Ali Mohamed Al Nimr, ce jeune chiite qui pourrait être exécuté de façon imminente en Arabie saoudite.
Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse française (du lundi au vendredi, 6h23-7h10-10h40 heure de Paris) et la Revue de presse internationale (du lundi au vendredi à 9h10 et 13h10). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.