
Après avoir procédé à un nouveau tir de missile de courte portée, ce mercredi matin, la Corée du Nord a menacé Séoul de représailles. Et déclaré ne plus être liée par l'armistice de 1953 qui mit fin au conflit entre les deux Corée.
Reuters - La Corée du Nord a menacé mercredi son voisin du Sud d’une frappe militaire au lendemain de l’adhésion de Séoul à l’initiative de sécurité contre la prolifération lancée par l’administration de George Bush.
Elle a également déclaré n’être plus liée par l’armistice de Panmunjon qui a fait cesser les hostilités entre les deux Corée en 1953, car Washington a ignoré sa responsabilité de signataire en entraînant la Corée du Sud dans cet exercice naval.
"Tout acte hostile contre nos vaisseaux pacifiques, y compris la saisie et la fouille, sera considérée comme une violation impardonnable de notre souveraineté et nous répondrons immédiatement par une frappe militaire puissante", a déclaré un porte-parole de l’armée nord-coréenne, cité par l’agence officielle KCNA.
L’initiative contre la prolifération prévoit de surveiller des navires susceptibles de transporter des éléments servant à fabriquer des armes de destruction massive.
Ces nouvelles déclarations surviennent alors que Pyongyang aurait procédé à un nouveau tir expérimental de missile à courte portée dans la nuit de mardi à mercredi.
La Corée du Nord avait déjà tiré deux missiles en début de journée mardi, au lendemain d’un essai nucléaire souterrain et de trois autres tirs d’essai de missiles.
Séoul a par ailleurs estimé que son voisin du Nord avait redémarré, comme il l’avait annoncé en avril, son usine de plutonium de Yongbyon.