Après avoir fait planer le doute pendant de longues semaines, Donald Trump a finalement fait "allégeance" au Parti républicain, affirmant qu'il ne se présenterait pas en 2016 en tant que candidat indépendant à l'élection présidentielle.
Le Parti républicain peut être soulagé. Donald Trump a en effet affirmé, jeudi 3 septembre, qu’il s’engageait à ne pas se présenter en tant que candidat indépendant à la présidentielle américaine de 2016 en cas de défaite à la primaire républicaine.
Le magnat de l'immobilier, pour l'instant en tête des sondages parmi les candidats à la nomination du Grand Old Party (GOP), s'était jusqu'à présent refusé à écarter l'hypothèse d'une candidature indépendante, potentiellement dangereuse pour le Parti républicain.
"Je ferai totalement allégeance au Parti républicain et aux valeurs conservatrices qu'il défend", a déclaré le milliardaire au pied de la Trump Tower, sa tour à Manhattan. "Je n'envisage aucune circonstance qui me ferait renoncer à cet engagement", a-t-il ajouté.
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Son serment de loyauté est une victoire pour le Comité national républicain, la direction du GOP, qui craignait qu'une candidature indépendante de Donald Trump ne fasse perdre des voix au candidat républicain et augmente fortement les chances de succès du Parti démocrate.
Donald Trump s'est fait huer lors du premier débat entre candidats républicains, début août, lorsqu'il avait refusé d'écarter l'hypothèse d'une candidature indépendante. Depuis, l'organe central du parti républicain négociait d'arrache-pied pour obtenir de lui la promesse de ne pas faire cavalier seul. C’est désormais chose faite.
Dix-sept candidats se disputent l'investiture du Parti républicain pour l'élection présidentielle de novembre 2016.
Avec AFP et Reuters