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Au menu de cette revue de presse française, jeudi 27 août, l’arrivée de dizaines de milliers de migrants venus de Syrie et d’Irak en Europe, le marathon de la présidentielle, et la candidature de Trump à la primaire républicaine aux Etats-Unis.

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A la Une de la presse française, ce matin, la crise migratoire dans l’UE et l’afflux, depuis plusieurs jours, de dizaines de milliers de migrants venus de Syrie et d’Irak, aux frontières terrestres de l’Europe.
Une «déferlante» vient d’ouvrir une «nouvelle brèche (dans les) Balkans» - ces mots sont du Figaro, qui évoque vague qui «touche tout le monde, d’Athènes à Amsterdam, de Madrid à Londres», et juge que «la parade» ne peut être qu’européenne, qu’il «est urgent de distinguer tous ceux qui fuient la guerre et ses horreurs, les réfugiés syriens et irakiens notamment, des autres candidats à l’exil, sans-papiers en quête d’une vie meilleure». «La générosité envers les réfugiés politiques n’est concevable que si la plus grande fermeté est opposée aux clandestins économiques», notamment en provenance d’Afrique de l’Ouest, prévient le journal, qui partage en cela les vues d’Angela Merkel. Dans une tribune publiée par le quotidien, son vice-chancelier et son ministre des Affaires étrangères défendent une «réponse européenne» consistant à «aider les migrants en détresse» et à renvoyer chez eux «ceux qui n’ont pas droit à l’asile». La France, elle, se dit «solidaire» d’une l’Allemagne «qui risque la thrombose avec l’arrivée massive de près de 800 000 demandeurs d’asile en 2015», écrit le Figaro, qui rapporte que Paris se dit prêt à «partager l’effort» et s’engage à accueillir plus de 9300 réfugiés, à condition que des zones d’attente puissent être mises en place en Italie et en Grèce. Un discours qui masquerait mal le malaise de l’ensemble de la classe politique française, d’après le Monde, qui évoque «le silence gêné» des politiques face à cette crise. Les élus de droite comme de gauche se seraient livrés jusqu’à présent à un «exercice d’équilibrisme» délicat, consistant à se montrer «actifs sur le plan international et européen», mais «infiniment plus mesurés sur le terrain national, où les risques politiques sont élevés».
L’explication à ce silence prudent, il faut peut-être la chercher du côté du Parisien, qui annonce qu’«à 20 mois de la présidentielle, la course d’obstacles est déjà lancée». Le journal montre les 11 futurs candidats, probables, possibles, potentiels ou déclarés à cheval, chacun ayant son handicap. Pour Marine Le Pen, ce sera de «régler la bagarre avec son père sans perdre de plumes», Nicolas Sarkozy, lui, ne doit pas «se faire rattraper par le calendrier judiciaire», et François Hollande doit encore parvenir à «inverser la courbe du chômage». Bonne nouvelle pour lui, il est très légèrement en baisse en juillet, mais on est encore très loin du compte - si loin que le Parisien évoque la possibilité que Hollande puisse ne se pas se représenter.
Engagés dans la course à droite, il y a aussi François Fillon et Alain Juppé. D’après le Figaro, le premier a présenté hier, le programme «TGV» qu’il appliquera s’il est élu en 2017. Il s’engage à ce que les cent jours qui suivront la présidentielle «seront tout entiers consacrés aux réformes de fond», telles que l’égalité des régimes de retraite du public et du privé. Alain Juppé, lui, joue plutôt la carte de l’apaisement. Dans un entretien au Monde, il dit qu’il a «changé», et qu’il a appris, depuis, «la doctrine de la goutte d’eau: ne pas faire déborder le vase en voulant trop en faire».
Lui aussi est candidat à la primaire républicaine pour la présidentielle américaine de 2016.Donald Trump fait la une de Libération, qui n’a pas du tout envie de le voir gagner. «Un dingue à la Maison-Blanche?», le moins que l’on puisse dire, c’est que c’est formulé sans détour. Ce n’est plus une diatribe, c’est un assassinat lexical.
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