Pour fêter ses 40 ans, le Conservatoire du littoral a demandé au photographe Frédéric Larrey de saisir la beauté des côtes françaises. De la baie de Somme à la corniche basque, sélection de clichés à couper le souffle.
En 2015, le Conservatoire du littoral fête ses 40 ans d’existence. L’établissement public, chargé de préserver les plus beaux sites du littoral français métropolitain et ultramarin, protège depuis 1975 plus de 160 000 hectares recouvrant des plages bien sûr, des dunes, des falaises mais aussi des grands lacs et des forêts.
"Le Conservatoire a été créé dans le but de protéger des sites fragiles qui offrent une biodiversité remarquable. Il a vu le jour pendant les 30 glorieuses, dans un contexte d’urbanisation galopante, en réaction aux ravages provoqués sur les côtes du Sud-Est ou sur les rivages espagnols", explique Anne Konitz, directrice de communication de l’organisme.
Concrètement, les neufs conseils de rivages de France, constitués d’élus locaux, se chargent de déterminer les zones à protéger. Le Conservatoire du littoral les achète et choisit ensuite qui en aura la gestion – un parc naturel, une association, une collectivité locale… Aujourd’hui, de la baie de Somme à l'archipel de Riou, en passant par les falaises d’Ouessant et la Guadeloupe, 14 % du littoral français est propriété du Conservatoire. Objectif d’ici à 2050 : protéger un tiers des rivages français.
Joyaux vus du ciel
Pas question pour autant de faire de ces lieux des sanctuaires : ils sont dans leur grande majorité ouverts aux visiteurs. Concilier protection de cet environnement et accueil du public est d’ailleurs l’un des défis du Conservatoire du littoral, qui a fort à faire sur certains sites comme la dune du Pilat : le rivage girondin attire chaque année deux millions de visiteurs !
Pour fêter ses 40 ans et donner à voir la beauté et la diversité du patrimoine préservé, l'organisme a demandé au photographe Frédéric Larrey de livrer sa vision de certains de ces joyaux vus du ciel. Depuis son ULM, il a capté des paysages à couper le souffle.
Les clichés très graphiques, baignés de lumières tantôt chaudes, tantôt métalliques, sont autant d'hommages au travail de préservation du Conservatoire. Ils sont exposés au Jardin des Plantes, à Paris, jusqu’au 30 septembre 2015 et seront visibles dans une trentaine de communes françaises d’ici à la fin 2015.