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Donald Trump n'exclut pas de se présenter en indépendant à la présidentielle américaine

Le milliardaire américain Donald Trump n'a pas exclu de se présenter à la présidentielle de 2016 en indépendant s'il devait échouer à la primaire républicaine, a-t-il dit jeudi lors d'un débat entre poids lourds du parti conservateur.

Lors du premier débat télévisé entre dix des candidats à l'investiture républicaine, le milliardaire Donald Trump s’est attiré l'indignation du public, jeudi 6 août. Quand on lui a demandé de s'engager à ne pas se présenter en indépendant et à soutenir le candidat nommé par le parti, ce magnat de l'immobilier a répondu : "Je ne ferai pas cette promesse à ce stade".

Ces dernières semaines, le candidat républicain, qui caracole en tête des sondages, avait déjà affirmé à plusieurs reprises qu'il n'excluait pas de se présenter en indépendant à la présidentielle de 2016 s'il ne remportait pas la primaire du parti conservateur.

Sa réponse a aussitôt suscité les huées du public, tandis que le sénateur du Kentucky Rand Paul, seul des dix candidats à s'en être directement pris à Trump, l'a accusé de maintenir le jeu ouvert pour pouvoir soutenir Hillary Clinton. Il s'agissait là d'une allusion à peine voilée aux relations amicales qu'a entretenues le promoteur par le passé avec Hillary Clinton et son époux, l'ancien président Bill Clinton.

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Une candidature indépendante de Donald Trump pour le scrutin de novembre 2016 diviserait très certainement le vote républicain. Les chances d'Hillary Clinton - ou de celui qui aura remporté la primaire démocrate - d'accéder à la présidence des États-Unis s'en trouveraient renforcées.

Donald Trump a toutefois affirmé jeudi qu'il voulait avant tout être le candidat officiellement investi par les républicains.

Déclarations chocs sur les femmes et les réfugiés mexicains

"The Donald", dont les interventions étaient très attendues, a également été interrogé par la journaliste de Fox News, Megyn Kelly, sur ses commentaires sur les femmes, qu’ils n'a pas hésité par le passé à qualifier de "grosses truies" ou "chiennes" et de "fainéantes". Donald Trump a écarté la question comme relevant du "politiquement correct" et accusé Megyn Kelly de mal le traiter, suscitant de nouvelles huées dans les rangs du public.

Un ton bagarreur avec lequel il s'est maintes fois illustré, notamment à l'encontre du sénateur John McCain et des immigrés mexicains.

Lors du débat, le prétendant à la Maison blanche est d'ailleurs resté sur cette ligne, estimant que le gouvernement mexicain était "beaucoup plus intelligent beaucoup plus malin [parce qu']il nous envoie les mauvais [Mexicains, NDLR]". Donald Trump a par ailleurs réitéré qu'il voulait construire un mur entre le Mexique et les États-Unis afin de stopper l'immigration illégale.

Avec Reuters et AFP