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Au menu de cette revue de presse internationale, mardi 28 juillet, le passé trouble de Donald Trump, la stratégie électorale poursuivie par Erdogan à travers la répression du PKK et la tournée africaine d’Obama.

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À la une de la presse internationale, mardi matin, la réunion extraordinaire du conseil de l'Otan qui doit se tenir aujourd’hui à Bruxelles, à la demande de la Turquie.

D’après "Hürriyet", Ankara a demandé à ce que cette réunion se tienne dans le cadre de l'article 4 du Traité de l'Atlantique Nord, qui autorise un membre de l'Otan à demander des consultations à ses alliés en cas de menace sur son intégrité territoriale. Une menace que feraient peser sur la Turquie l’organisation Etat islamique et le PKK, d’après le quotidien turc, qui explique que l’une des "qualités" d’Erdogan, c’est "sa capacité à réduire un problème complexe en une seule équation qu’il tente de résoudre en tant que telle", en l’occurrence, ouvrir un front contre le PKK en Irak, dans le but de récupérer les voix perdues lors des législatives du 7 juin. Le calcul serait simple : en affaiblissant les partis kurdes, qui ont réussi à récupérer une partie des voix qui allaient jusque là à son parti, l’AKP, le privant ainsi de majorité absolue au Parlement, Erdogan espèrerait se renforcer lui-même, et emporter largement les élections anticipées qui pourraient avoir lieu rapidement, s’il ne parvenait pas à former un gouvernement de coalition, avant la fin du mois d’août. Les calculs électoralistes d’Erdogan, à l’origine de sa stratégie chaotique au Moyen-Orient, c’est aussi la théorie du "New York Times", qui s’alarme du "vortex" qui est en train de se former en Turquie.

À la une également, la tournée africaine de Barack Obama. Après le Kenya, le président américain est en Éthiopie, où son discours devant l’Union africaine est très attendu. "The Daily Beast" regrette qu’il n’ait pas évoqué les vraies difficultés auxquelles les deux pays sont confrontés. À Addis-Abeba, Obama a surtout évoqué la situation humanitaire… au Soudan du Sud et plaidé pour la signature rapide d’accords de paix, en appelant le président Salva Kiir et le chef de rebelles Riek Machar à parvenir à un accord de paix, rapporte "The New York Times", qui rappelle que la création du Soudan du Sud a été présentée comme le point culminant de la politique africaine d’Obama. "Quatre ans plus tard, le triomphe s’est transformé en tragédie", déplore le journal. Le pays est aux prises avec une guerre civile brutale qui a tué des dizaines de milliers de personnes et déplacé plus de deux millions d’autres. Les enfants en sont les premières victimes, rappelle "Libération", qui raconte comment l’ONU tente de ramener chez leurs parents les jeunes, qui ont fui les exactions, dont ils ont été les cibles : des tortures, des viols, des recrutements d’enfants soldats, des attaques d’hôpitaux et de camps de déplacés.

Cette revue de presse s'achève aux États-Unis, où son ex-femme, Ivana, a été rappelée au bon souvenir de Donald Trump. On a évoqué, jusqu’à présent, le lancement de sa campagne, les déclarations choc du tycoon, notamment sur le fait que le Mexique ne fait qu’exporter "de la drogue, des violeurs et des criminels" aux États-Unis. Le viol, un crime dont il se serait rendu lui-même coupable, rappelle "The Daily Beast", qui livre les détails du témoignage de son ex-épouse, au moment de leur divorce. Des accusations auxquelles l’avocat de Trump a répondu hier en expliquant que le viol "ne peut pas se produire au sein d’un couple marié" - propos répétés par "The Guardian", qui rapporte également les menaces proférées par cet avocat au reporter du "Daily Beast".

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