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Au menu de cette revue de presse française, mardi 28 juillet, l’évacuation de milliers de vacanciers dans le sud de la France, touché par les incendies, les chiffres du chômage en juin, la poursuite de la mobilisation des éleveurs, et une déclaration de Jacques Séguéla.

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À la une de la presse française, mardi matin, l’évacuation de milliers de vacanciers dans le sud de la France, où des centaines d’hectares sont partis en fumée.

L’image des incendies spectaculaires qui touchent le Var et la Gironde fait la une du "Parisien", qui annonce le retour des feux de forêts en France. D’après le quotidien, la tendance était plutôt en baisse depuis la canicule de 2003, mais cette année, les conditions météo extrêmement sèches, la chaleur et le vent,  surtout dans le Sud-Est, auraient rassemblé tous les éléments favorables aux départs de feux. Canicule, sécheresse, incendies : "le spectre de 1976 resurgit", s’inquiète le site du "Monde", qui juge néanmoins la situation  moins alarmante que cette année-là, car les deux tiers des nappes phréatiques, qui ont été bien rechargées au cours de l’hiver, "affichent toujours un niveau normal, si ce n’est supérieur à la normale".

À la une également, la publication des chiffres du chômage pour le mois de juin : 1300 chômeurs de plus. La hausse se poursuit mais son rythme ralentit. C’est un "léger mieux", d’après "le Parisien". Embellie ou non ? Pour "le Figaro", la messe est dite, malgré cette infime variation, la France reste "la mauvaise élève de l’Europe", avec plus de 3 800 000 chômeurs, soit une hausse de 9,7 % à 10,3 % entre mai 2012 et mai 2015, alors que même en Espagne, où le taux de chômage dépasse les 22 %, la diminution est de deux points depuis un an. Une baisse que "le Figaro" constate également en Suède, au Royaume-Uni où en Allemagne. Le journal évoque "un opportun changement statistique" comme principale explication au ralentissement pour juin. Argument repris du côté de "l’Opinion". "Les transferts entre catégories de chômeurs se multiplient", constate le journal, auquel le patron de Pôle emploi assure toutefois que ces statistiques "sont parfaitement fiables", "même si elles peuvent naturellement impactées par des modifications de procédure".

Il est toujours question de la grogne des éleveurs, malgré les récentes avancées du gouvernement, les agriculteurs poursuivent leur mobilisation. "La misère est dans le pré", titre "Libération", qui détaille "les dix plaies des champs", dont seraient victimes les éleveurs français - l’empilement des normes, le mauvais partage des marges, le dumping social ou encore de l’embargo sur la Russie, qui toucherait particulièrement les filières porcines et laitières. Outre un plan d’aide de plusieurs centaines de millions d’euros, le ministre de l’Agriculture a aussi demandé à chacun de s’engager "à ne pas favoriser les importations", pour protéger les éleveurs français, mais son appel a été compris comme "un boycott pour les produits allemands", d’après "les Échos", qui rapportent que les industriels de lait allemands ont envoyé un courrier de protestation à Bruxelles. Les producteurs français sont accusés par "les Échos" de ne pas avoir anticipé la crise, malgré la fin des quotas laitiers décidée il y a 16 ans.

On termine avec une nouvelle déclaration du publicitaire Jacques Séguéla. Invité ce week-end à s’exprimer sur ses propos sur l’affaire de la Rolex, il semble qu’il n’ait fait que s’enfoncer un peu plus… en expliquant que "même si on est clochard, on peut arriver à mettre de côté 1 500 euros". Des propos inadmissibles, selon "l’Obs".

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