Au menu de cette revue de presse internationale, mercredi 22 juillet, la présidentielle au Burundi, la réaction du gouvernement turc à l’attentat qui a endeuillé mardi la ville de Suruç, lundi. Et une 16e candidature à la présidentielle républicaine.
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Cette revue de presse internationale commence au Burundi, où le dépouillement des votes doit se poursuivre aujourd’hui, au lendemain d’une présidentielle controversée, marquée par des violences et boycottée par l’opposition.
L’issue de ce scrutin ne fait cependant guère de doute, et devrait permettre au président sortant de rempiler pour un troisième mandat. Pierre Nkurunziza qu’on voit à la une du "Wall Street Journal", se rendant à son bureau de vote, hier, comme si de rien n’était, à vélo et en survêtement aux couleurs de son équipe de foot.
Nkurunziza à vélo… sur une pente raide, précise "L’Observateur Paalga" du Burkina-Faso, qui raconte que les Burundais ont voté pour une présidentielle "à l’issue connue d’avance". "Jusqu’au bout donc de l’entêtement, l’infatigable professeur d’EPS a maintenu sa candidature, pourtant illégale au regard de la Constitution et des Accords d’Arusha". "Malgré la fronde de l’opposition et des organisations de la société civile, malgré les défections dans les cercles du pouvoir, malgré l’appel pressant des États de l’Afrique de l’Est à un report du scrutin", Nkurunziza se serait obstiné. "Pas même les récriminations de la communauté internationale ni le coup d’État auquel il a échappé, n’auront fait reculer le candidat". "On ne cessera de se demander à quoi peut bien rimer cet entêtement pathologique de certains dirigeants africains prompts à tout sacrifier pour leur maintien au pouvoir".
Il est lui aussi accusé par ses opposants de chercher à se maintenir au pouvoir envers et contre tout. Recep Tayip Erdogan a appelé hier ses compatriotes à l’unité, après l’attentat de Suruç, lundi. Son appel à l’union sacrée contre l’organisation État islamique fait la une d’"Hürriyet", qui montre les familles des victimes, pleurant leurs proches morts dans l’attentat et le Premier ministre Ahmet Davutoglu rendant visite aux blessés, à l’hôpital. D’après le chef du gouvernement turc, qui se défend contre les accusations de "négligence", un suspect aurait été identifié. D’après "Hürriyet", toujours, il pourrait s’agir d’Abdurrahman Alagöz, un jeune homme de 20 ans, qui pourrait avoir rejoint les rangs du groupe État islamique il y a deux mois.
Toujours à propos de l’organisation jihadiste, une enquête de l’hebdomadaire britannique "Sunday Mirror" a affirmé ce week-end que Daech achète des propriétés en Bosnie pour créer une base arrière terroriste. Cette enquête, reprise ce matin dans "Le Parisien", livre des révélations étonnantes, qui restent toutefois à confirmer. D’après les reporters britanniques qui se seraient rendus sur place, le groupe État islamique aurait investi Osve, un petit village non loin de la ville de Tuzla, en Bosnie-Herzégovine, dont la population est majoritairement musulmane. Le lieu aurait été choisi pour la création d’un centre d’entraînement et comme possible point de départ pour des attentats sur le sol européen. L’hebdo britannique affirme qu’au moins douze combattants sont partis d’Osve pour faire le jihad en Syrie.
Aux États-Unis, les candidatures à la primaire républicaine se multiplient. Dernière en date, celle du gouverneur de l’Ohio, John Kasich. Et de 16 ! D’après "The Washington Post", Kasich serait le candidat qui refuse le jusqu’au-boutisme affiché par ses 15 adversaires, un adepte du "conservatisme compassionnel" prêt à œuvrer en faveur des cols bleus et des minorités.
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