
Deux civils travaillant pour le ministère américain de la Défense ont été tués, vendredi et samedi, dans la "zone verte", le quartier le plus sécurisé de Bagdad passé sous contrôle irakien le 1er janvier dernier.
AFP - Deux civils, dont au moins un Américain, travaillant pour le Pentagone ont été retrouvés morts dans la "zone verte", le secteur ultra-protégé de Bagdad qui accueille notamment l'ambassade des Etats-Unis, a indiqué samedi à l'AFP l'armée américaine.
Une personne travaillant pour le Département à la Défense a été tuée vendredi soir par une roquette tirée sur la "zone verte".
"Une roquette a touché la zone verte, au nord de l'ambassade américaine, vendredi soir. Un civil du Département à la Défense a été tué dans l'attaque", a déclaré à l'AFP le commandant Jose Lopez, un porte-parole du commandement militaire américain, soulignant qu'il ne pouvait pas confirmer que la victime était américaine.
Le Département américain à la Défense emploie aussi des étrangers.
Selon une source des services irakiens de sécurité, une roquette est également tombée samedi sur la zone verte. La source n'a pas indiqué s'il y avait eu des victimes.
Dans un autre incident, le corps d'un "civil américain travaillant pour le département à la Défense" a été retrouvé, également dans la zone verte, selon le commandement militaire américain qui n'a pas précisé s'il avait été assassiné et s'il s'agissait d'un homme ou d'une femme.
Un civil travaillant pour la Défense peut tout aussi bien être un fonctionnaire du Pentagone travaillant avec les soldats américains ou à l'ambassade des Etats-Unis, ainsi qu'un membre d'une société privée de sécurité protégeant des responsables américains.
Une enquête est en cours, précise l'armée américaine.
Jusqu'à la fin 2008, les groupes insurgés sunnites et les milices chiites tiraient régulièrement des roquettes ou des obus de mortiers sur la zone verte.
Lors d'un attentat suicide le 24 novembre, cinq personnes avaient péri dans une entrée de la zone.
Depuis le 1er janvier, la Zone verte, qui concentre les administrations irakiennes et plusieurs ambassades occidentales, est passée sous le contrôle des Irakiens à la faveur de l'accord signé entre Washington et Bagdad sur le désengagement total des troupes américaines d'ici fin 2011.