Le Parlement grec et les dirigeants européens étudiaient vendredi les propositions de réformes soumises par Athènes à ses créanciers dans l'espoir d'éviter à la Grèce une sortie de la zone euro. Revivez les événements de la journée.
Le Parlement grec et les dirigeants de la zone euro étudiaient vendredi les propositions de réformes soumises par le gouvernement d'Alexis Tsipras le 9 juillet. Ces ultimes propositions reprennent dans les grandes lignes ce que les créanciers demandaient avant le référendum.
- Le Parlement grec, réuni depuis 17 h GMT vendredi, doit voter pour savoir s’il donne mandat au Premier ministre Alexis Tsipras de négocier à Bruxelles un accord basé sur les propositions faites par le gouvernement grec.
- Plusieurs milliers de manifestants de gauche se sont rassemblés vendredi soir en signe de protestation contre les propositions de réforme proposées par le Premier ministre.
- Devant les députés grecs, le nouveau ministre des Finances Euclid Tsakalotos s'est dit confiant sur le fait que "beaucoup des demandes de la Grèce sur la dette vont être acceptées" par les créanciers. Il a cependant admis qu'il fallait "se garder de tout triomphalisme" car "s'il y a un accord, ce sera un accord difficile", appelant les députés à juger "le paquet" proposé dans sa "globalité et avec ses quatre piliers" : "mesures budgétaires, réformes structurelles, plan d'investissement et propositions sur la dette".
- Cinq députés de l’aile gauche de Syriza ont annoncé qu’ils préféraient une sortie de l’euro qu’un accord impliquant davantage d’austérité pour le pays.
- La principale formation d’opposition, Nouvelle démocratie, soutient Alexis Tsipras au Parlement.
- Les premières réactions allemandes aux propositions grecques sont réservées mais la chancelière Angela Merkel n’a pas encore officiellement pris position.
- Le président français François Hollande a jugé que le plan grec de réformes comportait des "propositions sérieuses et crédibles".
Avec AFP