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S'il reprend Opel, Fiat promet moins de 10 000 licenciés en Europe

Le groupe italien Fiat a annoncé que son plan de reprise du constructeur allemand Opel prévoit des suppressions d'emplois en Europe "inférieures à 10 000", contrairement au chiffre de 18 000 avancé par des syndicalistes d'outre-Rhin.

AFP - Le groupe automobile Fiat a indiqué vendredi que son plan de reprise de l'allemand Opel prévoyait des suppressions d'emplois en Europe "inférieures à 10.000", démentant le chiffre de 18.000 évoqué par certains syndicalistes allemands.

"Le plan de Fiat prévoit que la réduction des effectifs, distribuée à travers toute l'Europe et de manière progressive dans le temps, sera globalement inférieure à 10.000. L'impact en Allemagne sera donc significativement plus bas que ce chiffre", écrit le groupe italien dans un communiqué.

"Depuis un certain temps, des informations ont circulé disant que dans le cas où Fiat ferait l'acquisition d'Opel, il y aurait environ 18.000 suppressions d'emplois en Allemagne. Ces informations sont totalement dénuées de fondement", a ajouté le groupe.

Le chiffre de 18.000 suppressions d'emplois, dans toute l'Europe et pas seulement en Allemagne, avait été évoqué par des syndicalistes et la presse allemande qui citaient un premier plan de Fiat pour la reprise d'Opel, filiale de l'américain General Motors (GM), mais le groupe italien avait déjà démenti ces informations début mai.

Jeudi, le patron de Fiat, Sergio Marchionne, a indiqué au Spiegel online vouloir "réduire de 20% les capacités de production dans le nouveau groupe fait de Fiat et des filiales européennes de GM", à savoir Opel et la marque britannique Vauxhall.

Mais cela ne veut pas dire que le nombre d'emplois doit baisser de 20%, a précisé M. Marchionne, en rappelant qu'il voulait garder les quatre usines allemandes d'Opel.