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Nucléaire iranien : vers une semaine supplémentaire de négociations

Réunies à Vienne depuis samedi pour finaliser un accord sur le programme nucléaire iranien, les délégations de Téhéran et des "5+1" ont repoussé au 7 juillet la date butoir, prévue ce mardi, pour sceller le texte.

Il n'y a pas que la Grèce qui connaissait une échéance importante ce mardi 30 juin. L'Iran et le groupe "5+1" devaient en théorie finaliser à cette date un accord encadrant les activités nucléaires de Téhéran. Les négociateurs, réunis à Vienne, se sont finalement accordé une semaine de délai supplémentaire.

Il s'agit de "donner plus de temps aux négociateurs pour parvenir à une solution de long terme dans le dossier nucléaire iranien", a déclaré Marie Harf, porte-parole du département d'État américain. La nouvelle date butoir a été fixée au 7 juillet, toutes les parties en ayant convenu au vu des enjeux et des points de blocage persistants.

La nouvelle prolongation "ne signifie pas nécessairement que les négociations se prolongeront jusqu'au 7 juillet, ni qu'elles s'achèveront le 7", a précisé Marie Harf.

Plus tôt dans l'après-midi, l'Union europénne avait annoncé que le gel de certaines sanctions contre l'Iran serait prolongé jusqu'à cette date, là encore pour faciliter les négociations. Ces sanctions avaient été gelées en janvier 2014, comme gage de bonne volonté pour les discussions.

Un accord "à portée de main"

Longtemps exclu par la prudence, l'optimisme commençait à pointer au sein des délégations. Le ministre des Affaires étrangères russes, Sergueï Lavrov, a déclaré mardi qu'un accord était "à portée de main". "Les négociations progressent dans la bonne direction. Il reste des questions concernant principalement des problèmes d'ordre procédural plutôt que technique", a détaillé le chef de la diplomatie russe.

Les "5+1" (États-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Chine et Allemagne) sont réunis depuis samedi dans la capitale autrichienne pour cette dernière ligne droite dans un processus entamé en novembre 2013.

Cet accord intérimaire, déjà prolongé à deux reprises, a permis une suspension partielle des sanctions internationales contre l'Iran en échange du gel d'une partie de son programme nucléaire.

Avec AFP et Reuters