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La Belgique est le pays qui affiche le plus fort taux de citoyens partis faire le jihad en Syrie, proportionnellement à sa population. C'est en Flandres, où les nationalistes dominent le paysage politique, qu'ils sont le plus nombreux. Face à ce phénomène, les autorités sont déroutées et légitiment une approche répressive envers ceux qui reviennent par la crainte de nouveaux attentats, comme celui du musée juif de Bruxelles.

On les appelle les "returnees" de Syrie. Ces jeunes Belges qui sont rentrés après être partis faire le jihad. Face à ce phénomène, les autorités belges ne savent que faire. Pour combler ce vide, plusieurs initiatives, promues au sein de la société civile, ont récemment vu le jour.

Rencontre avec deux d'entre elles, qui prônent essentiellement la prévention et le dialogue, et disposent d’un soutien discret mais réel des autorités publiques.