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L'incendie mercredi soir d'une station-service d'Accra, la capitale du Ghana, a fait environ 150 morts, a indiqué la Croix-Rouge. Les victimes s'étaient réfugiées là pour s'abriter des inondations provoquées par des pluies torrentielles.

Plus de 150 personnes ont péri dans l'incendie d'une station-service mercredi 3 juin à Accra, au Ghana, a indiqué la Croix-Rouge vendredi, lors d’un nouveau bilan. Les victimes s’étaient réfugiées là pour s’abriter de pluies torrentielles de mercredi, à l’origine d’importantes inondations.

"Hier (jeudi), nous avons retrouvé plus de 150 corps. Soixante personnes ont été transportées à l'hôpital", a annoncé vendredi le coordinateur de la gestion des catastrophes à la Croix-Rouge, Francis Obeng. L'explosion a été causée par un incendie qui s'est déclaré vers 22 h (22 h GMT) dans un parking de poids lourds voisin pour ensuite se propager à la station-service et à d'autres bâtiments, a précisé mercredi le porte-parole des pompiers, qui s'exprimait sur la station de radio JOYFM.

Trois jours de deuil national

Le président ghanéen John Dramani Mahama a déclaré que ces pertes humaines étaient "catastrophiques et presque sans précédent". Il a décrété trois jours de deuil national à partir de lundi.

Ce bilan tragique s’ajoute à celui encore incertain des victimes des inondations. Les secours et les bénévoles de la Croix-Rouge tentent de recenser les morts et de fournir du matériel aux personnes blessées, déplacées ou touchées par la catastrophe. "Nous fournissons des couvertures, des matelas et des médicaments" aux personnes touchées par l'incendie et les inondations, a ajouté Francis Obeng. Des responsables du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) nous ont rejoint pour porter secours aux victimes", a-t-il précisé.

De son côté, un porte-parole de la police, Arthur Cepas, a déclaré que la situation retournait petit à petit à la normale."La police assure la protection des biens et des personnes, elle fait aussi en sorte que des indices qui pourraient aider dans l'enquête ne soient pas altérés", a-t-il déclaré à l'AFP.

Avec AFP