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"Pas d'acte illicite dans l’attribution du Mondial-2022", selon le Qatar

Dans un entretien accordé à France 24, le ministre des Affaires étrangères qatari défend l’attribution de la Coupe du monde 2022 au Qatar, en plein scandale de corruption à la Fifa. Khalid bin Mohammed Al-Attiyah revient également sur l'influence du Qatar en Syrie et en Irak.

En plein scandale de corruption à la Fifa, le ministre des Affaires étrangères qatari, Khalid bin Mohammed Al-Attiyah, dément toute corruption et versement de pot-de-vin dans l’attribution de la Coupe du monde de football 2022 au Qatar.

"Le dossier de candidature du Qatar était le meilleur des pays arabes et c’était, de loin, le meilleur dossier face à tous les concurrents", affirme Khalid bin Mohammed Al-Attiyah sur France 24. "Nous sommes convaincus qu’il n’y a pas eu d’acte illicite".

Au sujet des accusations de corruption, le chef de la diplomatie qatarie rétorque qu'il s'agit là d'un "problème de préjugés".

"Certaines entités, certains pays ne veulent pas qu’un État arabe du Moyen-Orient accueille un évènement de cette envergure. Lorsque nous nous sommes lancés dans cette candidature, nous ne l’avons pas fait pour nous-mêmes, nous l’avons fait pour l’ensemble du Moyen-Orient. Notre région mérite de pouvoir accueillir une Coupe du monde. Un jour, nous montrerons qui a travaillé contre le Qatar et qui a voulu nous priver de cette compétition", promet Khalid bin Mohammed Al-Attiyah.

"Le Qatar n’a aucun contact avec l’EI ou Al-Nosra"

Le ministre des Affaires étrangères du Qatar, qui participait à Paris à la réunion de la coalition sur la lutte contre l'organisation de l'État islamique, nie que le Qatar soutienne les jihadistes en Irak et en Syrie.

"Le Qatar n’a aucun contact avec l’organisation de l’État islamique ou avec le Front al-Nosra", assure-t-il. "L’islam est une religion de paix" et le terrorisme "n'a rien à voir avec l'islam ", martèle-t-il.