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L'armée française tue un jihadiste lié à la mort des journalistes de RFI au Mali

L’armée française a tué au Mali quatre terroristes, dont deux chefs des groupes Aqmi et Ansar Dine. L’un de ces hommes serait lié à l’enlèvement et au meurtre des journalistes de RFI, Ghislaine Dupont et Claude Verlon, en 2013, à Kidal.

Quatre terroristes, parmi lesquels deux des principaux chefs d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et d'Ansar Dine, Amada Ag Hama alias "Abdelkrim le Touareg" et Ibrahim Ag Inawalen alias "Bana", ont été tués dans le nord du Mali dans la nuit de lundi à mardi par les forces spéciales françaises, a annoncé mercredi 20 mai le ministère de la Défense.

Amada Ag Hama est touareg, originaire de la région de Kidal. Selon Jean Daniel, correspondant de RFI au Mali, "ce n’est pas un enfant de cœur".

"Il a pris rapidement du grade au sein d’Aqmi. En 2012 [débute] l'intervention française pour libérer le nord du Mali, entre temps, il quitte Aqmi pour rejoindre Ansar Dine [...] C’est une grosse pointure du jihadisme qui vient d’être abattue", souligne le journaliste.

"Abdelkrim le Touareg" avait revendiqué l'enlèvement et l’assassinat des journalistes de RFI, Ghislaine Dupont et Claude Verlon, le 2 novembre 2013, "mais aussi celui de Michel Germaneau, cet humanitaire français enlevé en 2010 en Algérie puis transféré et assassiné au Mali", rappelle Jean Daniel.

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Aqmi et Ansar Dine "sont responsables de nombreuses attaques terroristes contre les forces internationales, ainsi que d'exactions répétées à l'encontre des populations maliennes", déclare le communiqué du ministère de la Défense.

Avec AFP et Reuters