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Les patrons de Lufthansa et de Germanwings se sont recueillis, mercredi, près des lieux du crash de l'Airbus A320, où ils ont tenu une brève conférence de presse. Ils ont notamment remercié les enquêteurs français.

Une semaine après le crash de l'Airbus A320, le PDG de Lufthansa, Carsten Spohr, et celui de sa filiale Germanwings se sont rendus, mercredi 1er avril, à proximité des lieux du drame, dans les Alpes-de-Haute-Provence, pour se recueillir et rendre hommage aux équipes qui travaillent sur place.

Lors d’une courte allocution, le PDG de Lufthansa a promis aux familles de victimes une aide continue et a remercié l'ensemble des équipes de secours mobilisées sur les lieux. "Nous sommes reconnaissants", a-t-il déclaré, en français. Carsten Spohr s'est par la suite recueilli devant une stèle en hommage aux victimes aux côtés du PDG de Germanwings, Thomas Winkelmann, dans la commune du Vernet (Alpes-de-Haute-Provence).

Ce déplacement survient alors que les équipes de gendarmerie ont annoncé avoir évacué tous les corps de la zone où s'est écrasé mardi 24 mars l'appareil avec 150 personnes à son bord. "Il n'y a plus de corps sur la zone du crash", a déclaré le lieutenant-colonel Jean-Marc Ménichini en ajoutant que "vingt militaires chasseurs alpins" s'apprêtaient à récupérer mercredi les effets personnels des victimes.

Depuis dimanche, les enquêteurs et gendarmes peuvent accéder à la zone du drame via une piste aménagée, ce qui a contribué à accélérer la récupération des corps des victimes. Une société civile payée par la Lufthansa, la compagnie mère de Germanwings, procédera par la suite à la dépollution du site du crash, a précisé le lieutenant-colonel. Ce dernier a précisé que les experts enquêteurs étaient toujours à la recherche de la seconde boîte noire.

Les passagers auraient crié "Mon Dieu" avant le crash

Alors que les recherches se poursuivent, l'hebdomadaire "Paris Match" et le journal allemand "Bild" ont déclaré avoir pu visionner un enregistrement pris par des passagers quelques minutes avant le drame avec un téléphone portable. Ce document indique, selon ces médias, que les passagers de l'A320 de Germanwings étaient conscients que l'appareil allait s'écraser et criaient "Mon Dieu" [entendu en plusieurs langues] avant le crash.

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Des affirmations "complètement fausses", d’après le lieutenant-colonel Jean-Marc Ménichini, de la gendarmerie française, interrogé par CNN. Ce dernier a précisé que les téléphones mobiles collectés sur le site du crash n'avaient pas été "encore exploités" par les enquêteurs. Selon un communiqué du procureur, aucune vidéo ne figure "en l'état actuel" à l'enquête. Et d'ajouter : si quelqu'un possède une vidéo du crash, "il se doit de la remettre".

Avec AFP