L'attaque terroriste, perpétrée à Tunis mercredi, a suscité une vive émotion à travers le monde. De nombreux dirigeants ont ainsi fait part de leur solidarité avec la Tunisie, un pays qu'ils qualifient d'exemple démocratique dans la région.
L'attaque sanglante perpétrée mercredi 18 mars au musée du Bardo à Tunis a été vivement condamnée par Washington, Paris, Tokyo ou encore Bruxelles, qui ont réaffirmé leur soutien à l'essor de la démocratie "au pays du printemps arabe".
- En France, qui compte quatre morts et six blessés dans l'attaque, le chef de l'État François Hollande a indiqué qu'il avait "immédiatement appelé le président tunisien pour lui exprimer [sa] solidarité et [son] soutien dans cette épreuve". Il a souligné qu'il pensait "aux Tunisiens qui ont réussi une transition démocratique exceptionnelle, au pays du printemps arabe".
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— Manuel Valls (@manuelvalls) 19 Mars 2015- Pour le chef de la diplomatie française Laurent Fabius, "le terrorisme touche aujourd'hui - et ce n'est pas un hasard - un pays qui représente l'espoir dans le monde arabe. L'espoir de paix, l'espoir de stabilité, l'espoir de démocratie. Cet espoir doit vivre".
- En Italie, pays dont trois ressortissants ont été tués et six autres blessés, le chef du gouvernement Matteo Renzi a affirmé que "là où l'on cherche à attaquer les institutions démocratiques, la culture, la modération qui caractérisent le gouvernement tunisien, d'une certaine manière on frappe chacun de nous".
- Le secrétaire d'État américain John Kerry a condamné dans un communiqué "avec la plus grande fermeté l'attaque terroriste meurtrière" de Tunis et a salué "la réponse rapide des autorités tunisiennes face à la violence gratuite". Et de souligner que "les États-Unis continuent de soutenir le gouvernement tunisien dans ses efforts pour faire avancer une Tunisie sûre, prospère et démocratique".
- Michelle Obama, parlant en son nom et au nom de son mari Barack Obama au cours d'une visite à Tokyo, a déclaré : "Nos cœurs vont vers les proches de ceux qui ont péri".
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- Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a condamné "le plus fermement possible cette attaque" qu'il a qualifiée "d'acte lamentable".
- Le Conseil de sécurité de l'ONU a réclamé que les auteurs de "ces actes de terrorisme inqualifiables et ceux qui les ont financés" soient traduits en justice.
- Le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, a déclaré que l'organisation "continuera à travailler avec la Tunisie et avec [ses] partenaires du Dialogue méditerranéen dans la lutte contre le terrorisme".
- La chef de la diplomatie de l'Union européenne (UE), Federica Mogherini, soulignant que "les organisations terroristes visent une fois de plus les pays et peuples de la région méditerranéenne", a assuré que "cela renforce notre détermination à coopérer plus étroitement avec nos partenaires pour faire face à la menace terroriste". L'Union européenne est par ailleurs "déterminée" à faire en sorte "que la transition démocratique et les réformes économiques bénéficient aux Tunisiens, à commencer par les jeunes", a-t-elle ajouté.
- Donald Tusk, président du Conseil européen, a assuré que "l'UE soutient la Tunisie dans son engagement pour la paix et la démocratie. [...] Nous ne nous laisserons pas intimider par une telle brutalité", a-t-il ajouté.
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- Le Japon, qui a confirmé la mort d'au moins trois de ses ressortissants dans l'attentat, a exprimé son indignation. "Nous ne pouvons admettre un tel acte ignoble et continuerons de combattre le terrorisme en coopération avec la communauté internationale", a déclaré le Premier ministre Shinzo Abe.
- La Colombie, dont deux ressortissants ont été tués, a exprimé "sa condamnation la plus catégorique à l'encontre des actes terroristes", selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
- "Le Royaume du Maroc dénonce dans les termes les plus forts cet acte terroriste abject, qui vise à porter atteinte au modèle démocratique de la Tunisie et à l'économie de ce pays, en attentant au secteur du tourisme", a indiqué le ministère marocain des Affaires étrangères. Rabat soutient les efforts de la Tunisie pour "l'éradication des phénomènes de l'extrémisme et du terrorisme, étrangers à la culture de la société tunisienne, imprégnée des valeurs de modération et de la culture de la paix et de la tolérance".
Avec AFP