La présidence tunisienne a procédé, jeudi, à une vague d'interpellations, dans le cadre de l'enquête sur l'attaque du musée du Bardo. Dans la matinée, le nom des deux assaillants "probablement" tunisiens, avait été révélé par le Premier ministre.
Neuf personnes suspectées d'avoir été en relation avec les deux assaillants responsables de l’attaque sanglante du musée du Bardo, ont été arrêtées, a annoncé, jeudi 19 mars, la présidence tunisienne.
"Le chef du gouvernement [...] a indiqué que les forces de sécurité avaient pu arrêter quatre éléments en relation directe avec l'opération [terroriste] et cinq autres soupçonnés d'être en relation avec cette cellule", a déclaré la présidence dans un communiqué sans préciser le rôle et l'identité de ces suspects.
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Plus tôt dans la journée, l'idéntité des deux auteurs avait été révélée. Il s'agit "probablement" de deux Tunisiens, a précisé le porte-parole du ministère de l'Intérieur. "L’un viendrait de Tunis, l’autre de Kasserine", selon Ben Barnier, envoyé spécial France 24 à Tunis. Les médias tunisiens affirment, en outre, que "l’un des terroristes se serait rendu en Irak et aurait appelé ses parents en utilisant un téléphone portable", indique encore le journaliste.
L'attaque, qui a duré environ quatre heures et qui a fait 22 morts, dont 21 touristes étrangers, n'a pour l’heure pas été revendiquée. Selon le Premier ministre, les assaillants ont ouvert le feu sur les touristes alors qu'ils descendaient de leur bus et ont ensuite été pourchassés dans les couloirs du musée.
Avec AFP