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À In-Salah, dans le sud de l’Algérie, des manifestants continuent de s’opposer avec force au projet d’extraction de gaz de schiste d’Alger. Ces militants ont déjà été chassés par les forces de l'ordre il y a quelques jours.

Les manifestants hostiles à l'exploitation du gaz de schiste en Algérie ont repris, jeudi 5 mars, leur sit-in à In-Salah, près du premier site d'exploration dans le Sahara algérien, quelques jours après en avoir été chassés. Les opposants redoutent notamment que l'extraction de ces hydrocarbures, qui consiste à créer des fissures souterraines et y infiltrer un mélange d'eau, de sable et de produits chimiques, ne pollue les eaux du sous-sol saharien.

Dans la foule, des protestataires sont également venus pour dénoncer les méthodes violentes des forces de l'ordre pour déloger les manifestants.

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"La situation empire chaque jour. Pour l'instant, il n'y a aucune solution car l'initiative doit venir du gouvernement qui ne fait aucun geste", tempête un manifestant, interrogé par France 24. "Nos dirigeants se moquent du peuple", éclate un autre.

Après deux mois de rassemblement pacifiques, des heurts ont éclaté la semaine dernière lorsque les forces de l'ordre ont été mobilisées en nombre, après une tentative des protestataires de se rendre sur un gisement où opère la société américaine Haliburton. Fait rare, l'armée est intervenue pour rétablir le calme.

Avec AFP