Abdelmalek Droukdel et Abdelmalek Gouri, les chefs des groupes jihadistes Al-Qaïda au Maghreb islamique(Aqmi) et Jund al-Khalifa, seront jugés par défaut, à partir de lundi, par la cour d'assises d'Alger.
C'est un procès historique. Les chefs des groupes jihadistes Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Abdelmalek Droukdel, et de Jund al-Khalifa, Abdelmalek Gouri, seront jugés par défaut, à partir de lundi 22 décembre, par la cour d'assises d'Alger.
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Au total, 41 accusés sont appelés à comparaître devant le tribunal, dont 26 sont en fuite, selon l'agence APS.
Jugés pour des assassinats commis durant les années 1990 à Alger et dans le département limitrophe de Boumerdès, ils sont notamment poursuivis pour "homicides volontaires avec préméditation et guet-apens" et "adhésion à un groupe terroriste armé dont le but est de semer l'effroi au sein de la population", a précisé l'agence.
Les victimes visées par les terroristes d'Aqmi appartenaient au corps des services de sécurité et de l'Armée populaire nationale (ANP), qui ont été assassinées lors d'embuscades à Alger, et dans la wilaya de Boumerdes.
Droukdel et Gouri échappent depuis de longues années à la traque des services de sécurité. Droukdel a déjà été condamné à la peine capitale par défaut en 2009 à Boumerdès.
Jund al-Khalifa qui a fait dissidence d'Aqmi pour faire allégeance à l'organisation de l'État islamique, a revendiqué l'enlèvement suivie de l'exécution du touriste français Hervé Gourdel, en septembre en Kabylie (est).
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Avec AFP