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"La mort d'Arafat n’était ni naturelle, ni accidentelle"

Dix ans après le décès de Yasser Arafat, l’ancien président de l'Autorité palestinienne, les causes de sa mort n'ont toujours pas été élucidées. Emmanuel Faux, Rédacteur en chef à Europe 1, auteur de "L'affaire Arafat, l'étrange mort du leader palestinien" (éd. l'Archipel) nous livre les résultats de son enquête.

Yasser Arafat, l’ancien Président de l'Autorité palestinienne, est décédé le 11 novembre 2004, à l'hôpital militaire Percy de Clamart, en France. Le dirigeant palestinien, âgé de 75 ans, avait été transporté d'urgence au service d'hématologie à la suite de douleurs abdominales. Il succombe quelques jours plus tard.

À cette époque, "la France ne veut pas ouvrir une boîte de Pandore en nourrissant des soupçons", explique Emmanuel Faux sur France 24. "La thèse du flou, de l'absence de conclusion va rester la thèse officielle pendant plusieurs années".

En novembre 2012, à la demande de Souah Arafat, la veuve du raïs, des prélèvements sont pratiqués par des équipes françaises, russes et suisses. Les experts Suisses concluent à une mort possible par empoisonnement. Si les équipes françaises et russes constatent la présence de Polonium 210, un produit radioactif, sur les os et tissus de Yasser Arafat, elles écartent la thèse de l'empoisonnement, ce produit existant à l’état naturel.

Mais Emmanuel Faux est affirmatif : "La mort d’Arafat n’était ni naturelle, ni accidentelle". Or, si le leader palestinien a été assassiné, reste à savoir qui sont les commanditaires… Le journaliste avance des pistes.