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Georges Tron renvoyé devant les assises pour viols sur d'ex-subordonnées

L'ex-secrétaire d'État UMP Georges Tron a été renvoyé lundi devant les assises de l'Essonne. Il sera jugé pour viols et agressions sexuelles à l'encontre de deux anciennes employées municipales.

Le jugement en appel lui a été moins favorable. L'ex-secrétaire d'État UMP Georges Tron a été renvoyé lundi 15 décembre devant les assises de l'Essonne, où il sera jugé pour viols et agressions sexuelles à l'encontre de deux anciennes employées municipales, a appris l'AFP de sources concordantes.

La cour d'appel de Paris a infirmé l'ordonnance de non-lieu, dont le maire de Draveil (Essonne) avait bénéficié en décembre 2013 à l'issue de l'enquête déclenchée par des plaintes de ces deux femmes, selon des informations de sources proches du dossier, confirmées par une source judiciaire.

Georges Tron a annoncé qu'il allait se pourvoir en cassation contre l'arrêt de la cour d'appel. L'élu a toujours clamé son innocence.

Il est accusé de viols aggravés et d'agressions sexuelles aggravées contre les deux femmes qui avaient porté plainte contre lui en décembre 2011. Une ancienne élue, adjointe à la culture à la mairie, Brigite Gruel, est quant à elle accusée de viol sur l'une des deux plaignantes, de complicité de viol sur l'autre et d'agressions sexuelles aggravées.

Le 25 mai 2011, ces deux ex-employées municipales avaient accusé Georges Tron et Brigitte Gruel de viols et agressions sexuelles, sous couvert de réflexologie, l'art du massage thérapeutique des pieds. Georges Tron et Brigitte Gruel avaient été mis en examen en juin 2011 pour viols et agressions sexuelles en réunion.

Sur fond de tensions politiques locales, l'affaire avait éclaté dans le sillage du scandale Strauss-Kahn. Georges Tron, alors secrétaire d'État à la Fonction publique sous la présidence de Nicolas Sarkozy, avait été contraint à la démission.

Avec AFP