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Les députés israéliens ont voté, lundi, la dissolution du Parlement, ouvrant la voie à la tenue d'élections anticipées le 17 mars. Le Premier ministre Benjamin Netanyahou souhaite renouer son alliance avec les ultra-orthodoxes et la droite dure.

Les députés israéliens ont voté, lundi 8 décembre dans la soirée, la dissolution du Parlement, ouvrant la voie à la tenue d'élections anticipées le 17 mars

Cette dissolution n'est pas une surprise : elle a été provoquée par un coup de force de Benjamin Netanyahou, qui a limogé la semaine dernière deux ministres centristes, Yaïr Lapid (Finances) et Tzipi Livni (Justice). Le chef du gouvernement les avait accusées d'avoir ourdi un "putsch" contre lui.

Trois ans avant la fin de la législature, le Premier ministre avait alors réclamé des élections en affirmant qu'il ne pouvait "plus diriger le pays". Pour former une prochaine majorité, il a d'ores et déjà indiqué qu'il souhaitait renouer son alliance avec les partis ultra-orthodoxes, actuellement dans l'opposition mais qu'il considère comme ses "alliés naturels".

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Benjamin Netanyahou entend également maintenir l'accord avec deux partis de la droite dure, Israël Beiteinou, du ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman, et le Foyer Juif, de Naftali Bennett, le ministre de l'Économie, favorables à une colonisation tous azimuts dans les territoires palestiniens.

La menace d’un bloc de centre-gauche

De leur côté, les dirigeants de deux partis d'opposition - le Parti travailliste et le parti de centre gauche HaTnuah - ont laissé entendre qu'ils pourraient former un bloc de centre-gauche pour contrer Netanyahou et remettre les négociations avec les Palestiniens en tête des priorités.

Selon un sondage publié en fin de semaine dernière par le quotidien économique "Globes", une liste commune composée du Parti travailliste et de HaTnuah dépasserait le Likoud avec 24 sièges, contre 23 au parti de droite de Benjamin Netanyahu.

Avec AFP