Plusieurs attentats suicide ont fait au moins 34 morts et 54 blessés, samedi, dans des quartiers chiites de Bagdad, en Irak. Plus de 250 personnes ont déjà été tuées en octobre dans ce pays en proie à l'offensive de l'État islamique.
Même si les morts sont plus nombreux sur la ligne de front qui sépare le groupe État islamique d'un côté et les forces gouvernementales et leurs alliés de l'autre, la capitale irakienne n'est pas épargnée par les violences meurtrières.
Au moins 34 personnes ont été tuées et 54 blessées, samedi 11 octobre, dans des attentats suicide à la voiture piégée contre deux quartiers chiites de Bagdad, a-t-on appris auprès de sources médicales et de la sécurité.
L'explosion d'une voiture piégée contre un barrage de police a fait au moins 10 morts et 31 blessés à Kazimiya, un quartier du nord-ouest de Bagdad où se trouve l'un des tombeaux les plus sacrés de l'islam chiite, selon un bilan fourni par un responsable de la police et confirmé par une source médicale.
Plus à l'ouest de la capitale irakienne, dans le quartier de Choala, au moins 24 personnes ont péri dans un attentat similaire qui a eu lieu dans une artère commerçante et qui a également fait 23 blessés, selon une source médicale. Le même bilan a par ailleurs été donné par une source au sein du ministère de l'Intérieur. En revanche, certaines informations avancent le chiffre de deux explosions.
Jeudi, au moins 12 personnes avaient trouvé la mort dans une autre attaque à la voiture piégée dans le grand quartier chiite de Sadr City, dans le nord-est de Bagdad. Selon les Nations Unies, ce sont plus de 1 100 personnes qui ont été tuées dans des actes de violence le mois dernier en Irak. Et selon un décompte de l'AFP, plus de 250 personnes ont déjà été tuées en octobre dans ce pays.
Avec AFP