Les conditions pour la finalisation du contrat franco-saoudien de livraison d'armes au Liban, d'un montant de 2,2 milliards d’euros, sont désormais réunies selon le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian.
Selon le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, les conditions sont désormais réunies pour la finalisation de l'accord franco-saoudien visant à livrer des armes françaises à l’armée libanaise.
"Ce projet a été validé par la France et ce projet est validé avec les forces armées libanaises", a-t-il déclaré mercredi 8 octobre, lors de la séance des questions au gouvernement. Et d’ajouter : "Tous les travaux sont terminés et le président de la République a indiqué hier à Monsieur [Saad] Hariri [ancien Premier ministre et leader politique de la communauté sunnite libanaise, NDLR] que les conditions étaient désormais remplies."
Fin décembre, Riyad s'était engagé à accorder trois milliards de dollars - 2,2 milliards d’euros - à l'armée libanaise afin que celle-ci, sous-équipée pour mener à bien ses missions, puisse se procurer des armes françaises. Mais les discussions se sont ensuite enlisées, achoppant, officiellement, sur l'établissement de la liste de matériel requis.
La finalisation de ce contrat a été abordée lors de la visite à Paris, début septembre, du ministre de la Défense saoudien, le prince héritier Salman Bin Abdulaziz Al Saoud.
Entre temps, la pétromonarchie avait annoncé une aide supplémentaire d'un milliard de dollars pour permettre à l'armée libanaise d'acheter des armes immédiatement, tandis que les États-Unis ont fourni des armes légères à Beyrouth (fusils d'assaut, lance-roquettes antichars, obus).
Avec AFP et Reuters