Dans la foulée de la signature d’un accord de sécurité entre l’Afghanistan et les États-Unis, le président américain Barack Obama a estimé qu’il s’agissait d’un jour "historique" dans les relations entre les deux pays.
Mardi 30 septembre, le président Barack Obama a salué un jour "historique", quelques heures après la signature d'un accord de sécurité bilatéral (BSA) entre les États-Unis et l'Afghanistan.
Le document paraphé autorise la présence d'environ 12 500 soldats étrangers, dont près de 10 000 Américains, après le retrait des troupes de l'Otan, prévu à la fin de l'année 2014.
"Cet accord est une invitation de la part du gouvernement afghan à renforcer la relation que nous avons bâtie au cours des 13 dernières années", a indiqué Barack Obama dans un communiqué. Il offre en outre aux militaires américains "le cadre légal nécessaire" pour mener à bien leurs missions au-delà de la fin de l’année.
Ce BSA a été signé à Kaboul, au lendemain de l'investiture du nouveau président Ashraf Ghani, par l'ambassadeur des États-Unis, James Cunningham, et Hanif Atmar, le conseiller afghan à la Sécurité nationale.
De longues tractations
"Le BSA reflète notre engagement à soutenir le nouveau gouvernement afghan d'unité", a ajouté le président américain, mettant en exergue le partenariat entre Washington et Kaboul. Ce dernier doit permettre de renforcer "la souveraineté et la stabilité" de l'Afghanistan et contribuer à atteindre un objectif commun : "Vaincre Al-Qaïda et ses alliés extrémistes".
La signature de ce document, objet d'intenses tractations entre les deux pays depuis plus d'un an, avait été repoussée à de nombreuses reprises en raison des objections du président sortant Hamid Karzaï.
Avec AFP